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L’Université Cadi Ayyad de Marrakech (UCAM) a organisé, récemment, une rencontre avec le monde socioéconomique sur le thème «Face aux enjeux de l’insertion professionnelle : ensemble pour des réponses concertées et innovantes s’alignant sur les standards internationaux». Cette rencontre, la première du genre d’une université publique marocaine avec le monde socioéconomique, se donnait pour objectif de solliciter les avis des acteurs économiques et sociaux sur les formations offertes par l’Université et de recueillir leurs attentes dans l’optique d’adapter la carte des formations à leurs besoins et d’offrir, en conséquence, aux étudiants, de nouvelles perspectives pour une meilleure insertion professionnelle.
À travers cet événement, qui fait suite à une enquête nationale menée du 25 janvier au 11 février 2017 par l’Université auprès des grands opérateurs socioéconomiques sur leurs attentes en termes de compétences, l’UCAM entendait interagir avec son environnement en vue d’instaurer un véritable dialogue permettant d’apporter des réponses concertées et innovantes en termes de formation.
L’Université souhaite également transformer cette ouverture sur le monde socioéconomique en un processus durable, garant d’une formation de qualité, en adéquation avec le marché de l’emploi et en conformité avec les standards internationaux. S’exprimant à cette occasion, la ministre par intérim de l’Enseignement supérieur, Jamila El-Moussali, a souligné que cette rencontre revêt une grande importance dans la mesure où elle pose les jalons d’une passerelle solide entre le monde universitaire et le milieu socioéconomique, comme elle traduit l’engagement ferme de l’UCAM à s’ouvrir sur son environnement et à adapter au mieux sa carte de formations aux besoins et aux attentes du monde de l’entreprise.
Dans le même ordre d’idées, le ministre de l’Emploi et des affaires sociales, Abdeslam Seddiki, qui s’est félicité de cette initiative inédite, a mis l’accent sur la nécessité d’identifier des pistes d’action en vue de réduire l’inadéquation entre les compétences et le marché de l’emploi, et de développer un système d’anticipation des formations.
À son tour, Mohamed Horani, membre du Conseil économique, social et environnemental, a fait observer que des métiers naissent et d’autres disparaissent chaque année, et que ce contexte de pleine mutation exige désormais une évaluation régulière de la formation. L’organisation de cette rencontre a été dictée par le souci de réduire la trajectoire existant entre l’université marocaine et le tissu économique et social, a confié au journal «Le Matin» le président de l’UCAM, Abdellatif Miraoui. «À travers cette initiative, nous voulons prendre l’opinion publique à témoin pour dire que l’Université Cadi Ayyad s’ouvre sur son environnement et propose au monde socioéconomique de nous faire part de ses besoins sans aucun engagement», a-t-il expliqué, soulignant que son institution, en tant qu’université de référence non seulement au Maroc, mais aussi en Afrique francophone et dans la région Moyen-Orient/Afrique du Nord (MENA), s’est engagée sur la voie du développement et de la modernisation et est soucieuse de s’inscrire dans les standards internationaux.
