Menu
Search
Vendredi 29 Mars 2024
S'abonner
close
Vendredi 29 Mars 2024
Menu
Search
Accueil next L'humain au centre de l'action future

La 21e édition met à l’honneur la jeunesse et ses préoccupations

À travers de nombreuses tables rondes, conférences, lectures et rencontres, le public et les intervenants s’interrogeront sur la réalité sociale et psychologique de la jeunesse d’aujourd’hui et sur les dérives qui peuvent la guetter dans sa quête de sens et de liberté.

La 21e édition met à l’honneur la jeunesse et ses préoccupations
La chanteuse Hindi Zahra proposera une soirée musicale aux couleurs de la jeunesse honorée à Tanger.

Le palais des institutions italiennes accueille du 3 au 7 mai le Salon international de Tanger des livres et des arts. La 21e édition de l’évènement mettra à l’honneur la jeunesse, son émancipation, sa résistance et son engagement. À travers de nombreuses tables rondes, conférences, lectures et rencontres, le public et les intervenants s’interrogeront sur la réalité sociale et psychologique de la jeunesse d’aujourd’hui et sur les dérives qui peuvent la guetter dans sa quête de sens et de liberté. Selon Jean-Marc Berthon, directeur général de l’Institut français (IF) du Maroc, la jeunesse est le thème du partenariat d’exception entre le Maroc et la France : «Nous avons voulu parler particulièrement de la liberté des jeunes, de leurs conditions, leurs attentes, leur espoir et des menaces qui planent sur eux. Dans ce cadre, un débat très intéressant est programmé le 4 mai avec Tahar Ben Jelloun et Jean Birnbaum».

D’autres écrivains, cinéastes, journalistes, artistes et chercheurs animeront aussi des débats en rapport avec la jeunesse. Ils parleront de la tentation de radicalisation, de l’identité numérique, de l’égalité et bien d’autres thèmes d’actualité. «Les tables rondes mêlent le côté humain et artistique», souligne Jérôme Migayrou, directeur de l’Institut français de Tanger, organisateur du Salon en partenariat avec l’association Tanger région action culturelle. Au programme également de cet événement, expositions, concerts, bande dessinée, acrobatie, jeux de société, ateliers, séances de lecture, projections cinématographiques... «Le Salon international de Tanger des livres et des arts essaie d’être un événement pluridisciplinaire et singulier en termes de propositions», explique Jérôme Migayrou, lors d’une conférence de presse tenue le 24 avril à Casablanca. Le jeudi 4 mai, le public aura rendez-vous avec plusieurs débats, mais aussi avec la pièce de théâtre «Lettres à Nour», interprétée par Rachid Benzine et Delphine Peraya. Le texte de ce spectacle est tiré du roman «Nour, pourquoi n’ai-je rien vu venir ?» de Rachid Benzine. Il raconte sous forme de théâtre épistolaire, les échanges entre un père intellectuel musulman pratiquant, vivant sa religion comme un message de paix et d’amour, et sa fille partie en Irak rejoindre un combattant de Daesh, qu’elle a épousé en secret. Ces lettres laissent transparaître l’amour qui unit le père et sa fille, le tiraillement qui existe entre la foi et les convictions religieuses, le choix que prennent certains jeunes hommes et jeunes femmes à la suite d’échecs et remettent en cause les certitudes des spectateurs.

Le même soir, le public est invité au concert de la talentueuse Hindi Zahra. Le groupe Hoba Hoba Spirit donne rendez-vous à ses fans le 5 mai après une conférence avec l’écrivain Abdellah Taïa et plusieurs rencontres autour de l’éducation des jeunes, la construction identitaire et l’identité numérique. La journée du samedi sera agrémentée par un programme varié avec slam, débats, lecture-spectacle et cinéma. À partir de 21 h, les amoureux du septième art pourront voir trois films choisis avec soin : «À peine j’ouvre les yeux» de Leyla Bouzid, «Hedi» de Mohamed Ben Attia et «The end» de Hicham Lasri. Le dimanche 7 mai, le festival se clôturera par une synthèse sur «La
jeunesse et l’esprit du monde». 

Lisez nos e-Papers