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La BAD confirme ses gros investissements dans le continent

Lors des assemblées de printemps du FMI et de la Banque mondiale, la BAD a présenté son programme de développement pour le continent avec un premier bilan. Elle investira notamment 12 milliards de dollars dans l’énergie et 24 milliards pour soutenir l’agriculture.

La BAD confirme ses gros investissements dans le continent
La BAD a cinq grandes priorités : éclairer l’Afrique, Nourrir l’Afrique, Industrialiser l’Afrique, Intégrer l’Afrique et Améliorer la qualité de vie des Africains.

La Banque africaine de développement (BAD) confirme ses gros investissements pour l’Afrique. À l’occasion, des assemblées de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, tenues à Washington du 17 au 23 avril, son président, Akinwumi A. Adesina, a présenté le programme de développement de la Banque pour le continent et dressé un premier bilan de ses 19 premiers mois à la tête de l’institution, selon les cinq grandes priorités (Top 5) : «Éclairer l’Afrique», «Nourrir l’Afrique», «Industrialiser l’Afrique», «Intégrer l’Afrique» et «Améliorer la qualité de vie des Africains». Ainsi avec le «New Deal» pour l’énergie en Afrique, la BAD s’engage à investir 12 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années, avec l’ambition de mobiliser 45 à 50 milliards de dollars supplémentaires. L’objectif étant de raccorder 130 millions de personnes au réseau et 75 millions à des systèmes hors réseau, afin de permettre à environ 150 millions de ménages d’accéder à une source d’énergie propre. En 2016, la BAD a financé un projet pour 1,7 milliard de dollars dans le secteur de l’électricité couvrant 19 pays. En 2017, ce montant passera à 2 milliards de dollars, avec l’objectif de mobiliser 5 à 7 milliards de dollars. Et ce n’est pas tout. La BAD a, également, lancé un Fonds pour l’inclusion énergétique à hauteur de 500 millions de dollars avec un capital de départ de 100 millions de dollars, afin de proposer des financements abordables aux entreprises qui investissent dans les énergies renouvelables.

Concernant l’agriculture, le coût annuel des importations alimentaires en Afrique se chiffre à 35 milliards de dollars et l’on prévoit une augmentation de ce montant à 110 milliards de dollars d’ici 2025, selon Akinwumi Adesina. La BAD s’engage ainsi à verser 24 milliards de dollars pour soutenir l’agriculture au cours des 10 prochaines années, en se focalisant principalement sur l’autosuffisance alimentaire et sur l’industrialisation agricole. La BAD prend, par ailleurs, des mesures pour rehausser le niveau de parité en Afrique. Elle a, ainsi, activé le programme de Discrimination positive en matière de financement pour les femmes d’Afrique (AFAWA) en vue de mobiliser 3 milliards de dollars en faveur des femmes entrepreneures. Pour ce qui est du défi d’emploi des jeunes, la BAD a lancé l’initiative «Enable Youth», un programme destiné aux jeunes et promouvant l’entrepreneuriat dans l’agro-industrie par l’acquisition de compétences. La BAD s’est également associée à la Banque européenne d’investissement (BEI) afin de lancer l’initiative «Boost Africa» pour les jeunes entrepreneurs innovants. Globalement, le premier bilan montre globalement qu’en 2016, grâce à l’intervention de la BAD, 3,3 millions d’Africains ont bénéficié de nouveaux raccordements à l’électricité et 3,7 millions d’une amélioration de leur accès à l’eau et à l’assainissement. De même, 5,7 millions d’Africains ont bénéficié d’améliorations dans le secteur agricole et 9,3 millions d’un accès à des services de santé améliorés. En outre, 7 millions de personnes ont bénéficié d’une amélioration de leur accès aux services de transport. 

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