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Les prêts et les décaissements de la Banque africaine de développement (BAD) sont à des niveaux record. C’est ce qu’a affirmé le président du groupe, Akinwumi Adesina, le 16 février, dans un discours prononcé devant la communauté diplomatique d'Abidjan en Côte d’Ivoire. Selon lui, l'institution a réalisé des gains d'efficacité significatifs. «Nous sommes plus solides que jamais. Nous avons amélioré l’efficience institutionnelle, l’efficacité et la mise en œuvre», se félicite-t-il.
Le patron du groupe a insisté sur le fait qu’aujourd’hui plus que jamais, il existe de vraies raisons d'être optimistes quant à l'avenir du continent. «Je suis fier d'être l'optimiste en chef d'Afrique parce que mon optimisme vient de la forte conviction que le continent fait face à l'avenir avec force, conviction et confiance. L'Afrique est dynamique et en mouvement», assure-t-il. Selon lui, les projections économiques montrent que la croissance s'améliorera à 3,2% cette année. Adesina a également réaffirmé l'importance pour les partenaires d'appuyer la mise en œuvre des cinq priorités de développement de la Banque, le «Top 5», étant donné leur alignement sur d'autres objectifs mondiaux. Dans son mot de remerciement, le doyen du Corps diplomatique, l'archevêque Joseph Spiteri, nonce apostolique de Côte d'Ivoire, a rappelé l'importance de la croissance inclusive en Afrique en faisant référence à «l'impatience des populations africaines pour le bien-être. “Toutes les classes doivent marcher ensemble. La BAD ne doit pas perdre de vue sa mission de servir les peuples africains. Elle doit soutenir les pays les plus faibles”», a déclaré Spiteri. Sa recommandation : «la mise en œuvre du “Top 5” doit viser cet objectif».
