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La Banque centrale revoit à la baisse les réserves en devises

Bank Al-Maghrib, qui maintient inchangé son taux directeur à 2,25%, revoit légèrement à la hausse les prévisions de croissance du Maroc pour 2017 à 4,4%. Néanmoins, les réserves en devises ne devraient assurer que la couverture de 6 mois d’importations de biens et services cette année, contre 6 mois et 17 jours annoncés en mars dernier.

La Banque centrale revoit à la baisse les réserves en devises
Le conseil de Bank Al-Maghrib a tenu sa deuxième réunion trimestrielle de l’année le mardi 20 juin.

Pas de grands changements. Bank Al-Maghrib maintient inchangé son taux directeur à 2,25% et revoit légèrement à la hausse les prévisions de croissance du Maroc pour 2017. À l’issue de son conseil qui a tenu sa deuxième réunion trimestrielle de l’année, le 20 juin à Rabat, l’institution table désormais sur une augmentation du produit intérieur brut (PIB) de 4,4% cette année, contre 4,3% annoncé en mars dernier. «Portée par un rebond de la production céréalière, estimée par le département de l’Agriculture à 102 millions de quintaux, la valeur ajoutée agricole marquerait une hausse de 13,4%, tandis que le rythme du PIB non agricole s’améliorerait de 3,1 à 3,3%.», souligne la Banque centrale.

Néanmoins, pour 2018, la croissance globale devant revenir à 3,1% (3,8% indiqué en mars), vu que la valeur ajoutée agricole enregistrerait un léger recul de 0,9%, en raison d’une campagne agricole moyenne.
Au niveau des comptes extérieurs, le déficit du compte courant se creuserait légèrement à 4,6% du PIB en 2017 avant de s’alléger à 4% en 2018, tenant compte notamment des prix du pétrole estimés à 51,8 dollars/baril en moyenne cette année et 50,7 dollars/baril en 2018 et d’entrées de dons des partenaires du CCG (Conseil de coopération du Golfe) de 8 milliards de dirhams annuellement. «Dans ces conditions, et sur la base d’entrées d’IDE d’un montant équivalent à 3,2% du PIB en 2017 et à 3,5% en 2018, la prévision des réserves de change a été revue à la baisse», indique BAM. Celles-ci devraient assurer la couverture de 6 mois d’importations de biens et services en 2017 (contre 6 mois et 17 jours annoncés en mars dernier) et rester proches de ce niveau à fin 2018 (au lieu 6 mois et 20 jours).

Au plan monétaire, la banque souligne que le taux de change effectif réel s’est quasiment stabilisé au cours du premier trimestre et ne devrait pas connaître de variation importante à moyen terme.
Pour ce qui est des taux débiteurs, ils ont connu une hausse de 31 points de base qui a concerné notamment les prêts aux entreprises non financières et aux entrepreneurs individuels. Le crédit bancaire au secteur non financier a, lui, enregistré une augmentation de 3,2% à fin avril. «Tenant compte notamment de l’amélioration prévue de l’activité non agricole, sa progression passerait de 3,9% en 2016 à 4,5% au terme de 2017 et à 5% à fin 2018», estime la Banque centrale. Les prévisions pour le crédit bancaire restent donc identiques à celles avancées en mars dernier.
Pour ce qui est des finances publiques, l’ajustement budgétaire devrait se poursuivre, le déficit devant s’alléger à 3,6% du PIB au terme de 2017 et à 3,4% en 2018 (au lieu de 3,7% du PIB en 2017 et 3,4% en 2018 annoncés en mars). Par ailleurs, l’Institution estime que l’inflation ressortirait à 0,9% en moyenne cette année (au lieu de 1,1% avancé en mars dernier) avant de s’accélérer à 1,6% en 2018 (au lieu de 1,7%). 

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