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La Banque mondiale interpelle le secteur privé

Dans un rapport sur les objectifs du développement durable dont la réalisation nécessite 132 milliards de dollars par année, Mahmoud Mohieldin et Svetlana Klimenko, tous deux de la Banque mondiale, soulignent que sans l'implication financière du secteur privé, la lutte contre le changement climatique et la faim, l'accès à l'eau potable et à l'énergie ne pourront pas être atteints.

La Banque mondiale interpelle  le secteur privé

«La réalisation des objectifs mondiaux de développement durable (ODD), qui englobent l’éradication de la pauvreté, l’amélioration de la santé mondiale, l’offre d’éducation universelle et la réduction des effets des changements climatiques d’ici 2030 nécessitera d’énormes fonds», écrivent dans un rapport mis en ligne fin février deux experts de la Banque mondiale, Mahmoud Mohieldin et Svetlana Klimenko. Ces derniers évaluent à 132 milliards de dollars par année le budget nécessaire pour réaliser les ODD à l'horizon 2030. «La participation du secteur privé ainsi que des marchés financiers modernes sera essentielle», insistent M. Mohieldin et Mme Klimenko. D'après ces derniers, il y aurait quand même une note d'optimisme. «Selon un rapport récent publié par l’agence de notation Moody’s, ces dernières années, les investisseurs institutionnels démontrent de plus en plus d’intérêt dans des investissements liés à l’atténuation des changements climatiques et au développement durable (...) Se joint maintenant un nombre grandissant de groupes financiers adhérant aux mêmes vues. Certains choisissent même de se départir de toute participation dans une société dont les pratiques commerciales sont contraires aux principes de durabilité», écrivent-ils. À titre d'exemple, le fonds souverain norvégien, le plus gros au monde, a banni dix nouvelles entreprises liées au charbon, énergie fossile néfaste pour le climat, a annoncé le 7 mars la Banque de Norvège, sans satisfaire pleinement les défenseurs de l'environnement. 

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