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La Banque mondiale mobilise 57 milliards de dollars en faveur de l'Afrique subsaharienne

La Banque mondiale vient d’annoncer un financement record de près de 57 milliards de dollars en faveur des pays d’Afrique subsaharienne, pour les trois prochaines années. Il permettra d’accroître les investissements et d’atténuer les risques, afin d’accélérer le développement du continent.

La Banque mondiale mobilise 57 milliards  de dollars en faveur de l'Afrique subsaharienne
La Société financière internationale devrait apporter 8 milliards de dollars alors que la BIRD, principale institution de la Banque mondiale, apportera 4 milliards.

Près de 57 milliards de dollars. C’est ce que mobilisera la Banque en faveur des pays d’Afrique subsaharienne au cours des trois prochaines années (années fiscales : 1er juillet 2017 au 30 juin 2020). Un financement record pour cette région. L’annonce a été faite le 19 mars par Jim Yong Kim. Le président du groupe de la Banque mondiale s’exprimait après avoir rencontré les ministres des Finances du G20 et les gouverneurs des Banques centrales, à Baden-Baden en Allemagne.

Ce financement proviendra essentiellement de l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres qui débloquera 45 milliards de dollars. La Société financière internationale (SFI), filiale du groupe de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, devrait apporter 8 milliards de dollars d’investissements privés. Enfin, la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) devrait compléter ce financement avec 4 milliards de dollars de prêts non concessionnels. «Cela nous offre une occasion unique de modifier la trajectoire de développement des pays de la région. Cet engagement servira à accroître considérablement nos programmes en faveur de l’éducation, des services de santé essentiels, d’assainissement et d’adduction d’eau potable. Nous allons également pouvoir aider davantage les pays à augmenter leur productivité agricole, à améliorer le climat des affaires et les infrastructures, ainsi qu’à lancer des réformes institutionnelles», a souligné Jim Yong Kim, dans un communiqué.

Selon l’Institution de Bretton Woods, ces ressources de l’IDA seront déterminantes pour éliminer les obstacles qui empêchent la région d’atteindre son plein potentiel. Globalement, ce financement aidera les pays africains à soutenir leur croissance, à offrir davantage d’opportunités à leurs citoyens et à renforcer leur résilience aux chocs et aux crises. L’IDA s’efforcera notamment de promouvoir la gouvernance et le renforcement des institutions, ainsi que la création d’emplois et la modernisation des économies africaines. L’IDA versera l’essentiel des 45 milliards attendus via des programmes dans chacun des pays. Il lancera, entre autres, un nouveau mécanisme de financement pour le secteur privé, afin de remédier au manque de capitaux et rassurer les investisseurs. Pour ce qui est de la contribution, la BIRD, la santé, l’éducation, le développement des infrastructures, l’adduction d’eau et l’accès à l’énergie feront partie de ses priorités.

Quant à l’IFC, il soutiendra avant tout les investissements du secteur privé dans les infrastructures, les marchés financiers et l’agro-industrie. Elle intensifiera également son action auprès des États fragiles ou affectés par des conflits, et augmentera ses investissements dans la lutte contre le changement climatique. 

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