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La canicule impacte le marché du blé européen

Après avoir touché les 180 euros la tonne mardi en raison de la canicule, les prix du blé sont retombés hier à mi-journée sur le marché européen.

La canicule impacte le marché du blé européen
Les craintes qui ont fait augmenter les cours portaient essentiellement sur les risques de baisse des rendements et ne touchaient pas la qualité du grain, a souligné un analyste.

En pleine canicule, les prix du blé retombaient quelque peu mercredi en mi-journée sur le marché européen à terme, après avoir touché la barre des 180 euros la tonne mardi pour l'échéance la plus rapprochée. Un record depuis le 25 juillet 2016, souligne la MAP.
Peu après 13 h (11 h GMT), la tonne de blé perdait 1 euro sur Euronext, pour l'échéance de septembre à 176 euros, ainsi que pour celle de décembre à 179 euros, dans un volume d'échanges beaucoup moins actif que la veille, d'un peu plus de 15.000 lots.
Il s'agit d'un recul technique : le marché du blé européen a beaucoup monté depuis le début de la semaine en raison de la vague de chaleur en Europe de l'Ouest et particulièrement en France qui pourrait peser sur les récoltes. Mais, il se rassurait mercredi par des prévisions plus fines sur les régions touchées, notait un opérateur du marché, interrogé par l'AFP.

Selon cet opérateur, les risques d'«échaudage» du blé français touchent essentiellement les zones agricoles le long de la Loire, et un peu la Bretagne, mais ne touchent ni le Sud-Ouest – car les grains sont déjà remplis dans cette région – ni le nord de la France. L'échaudage est une réaction de stress hydrique de la plante au moment du stade de remplissage de l'épi. Les grains sont souvent plus petits ou moins nombreux.
«Les craintes qui ont fait augmenter les cours portaient essentiellement sur les risques de baisse des rendements, et ne touchaient pas la qualité du grain», a souligné l'analyste cité par l'agence tricolore.
Le cabinet Agritel a indiqué dans un communiqué mercredi que les températures françaises sont «supérieures de 10% aux normales de saison», ce qui «pourrait avoir un effet sur les rendements en blé tendre pour la récolte 2017».

Le maïs, lui, n'est guère réactif. Le maïs gagne 25 centimes sur l'échéance rapprochée d'août à 176,50 euros et perd 50 centimes d'euros à 174,50 euros la tonne sur novembre, dans un faible volume d'échanges de 250 lots.
Le marché est calme, car au niveau des plantations il ne se passe rien, les semis sont terminés et les inquiétudes potentielles pour l'eau n'interviendront pas avant juillet-aout si elles doivent intervenir, souligne un opérateur.
Le maïs ayant besoin de beaucoup d'eau, les inquiétudes porteraient alors sur toutes les zones atlantiques où les nappes phréatiques sont très basses. 

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