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La croissance du 1er trimestre révisée pour la troisième fois par l'Insee

Selon la troisième et dernière estimation publiée par les statisticiens publics, le produit intérieur brut français a augmenté de 0,5% entre janvier et mars, soit 0,1 point de plus que prévu. Ce qui confirme l’embellie constatée ces derniers mois sur le front économique, à la faveur d’une hausse des investissements.

La croissance du 1er trimestre révisée  pour la troisième fois par l'Insee
Les dépenses de consommation des ménages en biens et services ont marqué le pas (0%), après avoir augmenté de 0,6% au trimestre précédent, affectées par le repli des dépenses en énergie.

L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a révisé pour la troisième fois, vendredi dernier, son estimation de croissance pour le premier trimestre. Cette révision confirme l’embellie constatée ces derniers mois sur le front économique, à la faveur d’une hausse des investissements, explique l’AFP. Selon la troisième et dernière estimation publiée par les statisticiens publics, le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,5% entre janvier et mars, soit 0,1 point de plus que prévu. L'organisme public avait déjà relevé de 0,1 point sa prévision de croissance, de 0,3 à 0,4%, lors de sa deuxième estimation publiée fin mai. «Cette hausse était attendue», a indiqué à l'agence de presse Axelle Lacan, économiste à l'institut COE-Rexecode, pour qui le chiffre de 0,3% était en décalage avec plusieurs indicateurs, comme le moral des ménages et le climat des affaires. «On est plus en ligne désormais avec les retours» des acteurs économiques, souligne-t-elle. Cette révision ne modifie cependant pas l'acquis de croissance pour 2017, c'est-à-dire le niveau que le PIB atteindrait si l'activité ne progressait pas sur les trois prochains trimestres, maintenu à +0,9%.

«On n'est pas sur une croissance extraordinaire», mais néanmoins «sur une croissance solide, reposant sur de bons fondamentaux», souligne Éric Heyer, chercheur à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). «L'activité repart dans la plupart des secteurs» économiques. D'après l'Insee, cette dynamique s'explique principalement par l'investissement, et notamment l'investissement des entreprises, qui a augmenté de 1,9% au premier trimestre, favorisé par l'arrivée à échéance en avril du dispositif de sur-amortissement fiscal, un mécanisme de déduction fiscale sur les investissements. Les dépenses de consommation des ménages en biens et services ont quant à elles marqué le pas (0%), après avoir augmenté de 0,6% au trimestre précédent, affectées par le repli des dépenses en énergie. Le commerce extérieur, enfin, a lui aussi pesé sur l'activité, mais de façon plus limitée que ce qui avait été anticipé fin mai, avec une contribution de -0,6 point au lieu de -0,7 point. 

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