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La croissance économique confirmée à 1,1% en 2016

Alors qu’elle était de 1,2% en 2015, la croissance économique en France ressort à 1,1% en 2016. Selon l'Institut national de la statistique et des études économiques, l'an passé, la demande intérieure finale a bien été le moteur de la croissance.

La croissance économique confirmée  à 1,1% en 2016
Les dépenses de consommation des ménages français ont progressé de 0,6% en 2016.

C’est officiel. La croissance de l'économie française a bien été de 1,1% en 2016, contre 1,2% un an plus tôt, a annoncé vendredi l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Au passage, l’institut confirme «la marque» de +0,4% enregistrée au 4e trimestre. «L'institut a aussi laissé inchangées les évolutions du produit intérieur brut (PIB) aux 3e (+0,2%) et 2e (-0,1%) trimestres mais revu celle du premier trimestre 2016 à +0,6% contre +0,7% auparavant», rapporte Reuters. Hors correction des jours ouvrés, la croissance a atteint 1,2% l'an passé en France après 1,3% en 2015. Par rapport à la 2e estimation du PIB du 4e trimestre publiée fin février, l'Insee a confirmé la contribution de +0,5 point à la croissance de la demande intérieure finale de même que celle de +0,1 point du commerce extérieur.

Mais il a révisé celle de la variation des stocks des entreprises à -0,2 point (-0,1 point précédemment). Les dépenses de consommation des ménages ont progressé de 0,6%, une évolution là aussi inchangée, et ce, malgré un net ralentissement de leur pouvoir d'achat (+0,1% après +0,6% au troisième trimestre) lié à une hausse de l'impôt sur le revenu et au rebond de l'inflation. «En conséquence, les Français ont puisé dans leurs économies, leur taux d'épargne diminuant de 0,4 point pour revenir à 14,5%. Sur l'ensemble de 2016, il est stable à ce même niveau de 14,5%», rapporte Reuters. La progression de l'investissement des entreprises a été confirmée à 0,8% sur le dernier trimestre, la hausse de l'investissement des ménages légèrement révisée (0,8% contre 0,7%) et le recul de l'investissement des administrations publiques a été de -1,1%. Le taux des marges des entreprises est resté quasi stable à 31,5% (-0,1 point), les salaires réels ayant augmenté légèrement plus vite que les gains de productivité, souligne l'Insee. En moyenne sur 2016, il a augmenté de 0,3 point, à 31,7%, soutenu par la baisse des prix de l’énergie et des cotisations sociales. L'an passé, la demande intérieure finale a bien été le moteur de la croissance, avec une contribution de 1,9 point. La contribution des variations de stocks à la croissance a été neutre tandis que le commerce extérieur a coûté 0,8 point de croissance à l'économie française en 2016. 

A.M. avec agences

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