Les signataires de la Déclaration de Bogota ont salué l'initiative de paix et de régionalisation proposée par le Royaume du Maroc dans ses provinces du Sud et le retour du Rabat au sein de l’Union africaine (UA). Plusieurs représentants de centrales syndicales, académiciens, artistes de l'Amérique latine et des Caraïbes ont adopté la «Déclaration de Bogota» en marge de la participation du Centre chilien des études du Maghreb (CCEM), en tant qu'invité, au Congrès constitutif de l'Alternative démocratique syndicale des Amériques (ADS), tenu du 17 au 20 avril dans la capitale colombienne.
Les signataires de ce document ont déclaré «appuyer l'initiative de régionalisation avancée proposée par le Royaume du Maroc pour trouver une solution à un conflit qui affecte l'intégration des pays du Maghreb». Ils ont de même salué, à l'instar de la majorité des pays africains, le retour du Maroc au sein de l’UA, «une garantie de paix, de progrès et de bonne entente entre les pays du continent africain», selon la Déclaration de Bogota. Les signataires ont plaidé, à l’initiative du CCEM, pour la création d'un Centre d'études du Maghreb pour les Amériques, dont l'objectif est d'étudier et de faire connaître la réalité des pays de l'Afrique du Nord, avec une perspective positive, généralisée et sans exclusion aucune, avec tolérance et esprit académique, à la recherche d'un soutien à la paix, la culture et au dialogue.