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La deuxième étape entre mer et montagne

Après avoir eu un aperçu de la côte atlantique dimanche, les concurrents du Rallye Maroc Classic 2017 ont eu droit à une overdose de bleu azur et d'écume lundi lors de l'étape reliant Essaouira à Agadir avec à la clé plus de 100 km de routes sinueuses dans la région d'Imesouane et près du barrage Moulay Abdellah. À l'issue de ce deuxième acte, le classement général est toujours dominé par l'équipage belge Ghistelinck/Lieven sur Mercedes Coupé 350.

La deuxième étape entre mer et montagne
Osho photographe

La «Cité du vent» a été le théâtre du coup de départ de la deuxième étape du Rallye Maroc Classic 2017, qui a proposé un tracé bien plus exigeant aux participants, notamment en après-midi. Après une matinée au programme allégé, engageant les bolides de collection dans une boucle autour d'Essaouira en passant par la station balnéaire de Sidi Kaouki, la compétition a atteint son paroxysme à 14h, lors de la deuxième spéciale de la journée tenue dans la région d'Imesouane (8,12 km). Les concurrents ont dû négocier des routes bien plus sinueuses que celles de la veille, mais la vue imprenable sur les nombreux spots de surf a largement récompensé leurs efforts. Arrivés près du village de Tiskatine, un véritable havre de paix culminant au-dessus du barrage de Moulay Abdellah, les organisateurs ont dû faire face à un contretemps de taille : des travaux d'aménagement de la voie ont bloqué une bonne partie de la route, gâchant l'entame de la troisième spéciale (9,72 km). «Étant donné que j'ouvre la route, j'ai constaté qu'il y avait des engins qui bloquaient la route au kilomètre deux : une grue, un camion et une dizaine d'ouvriers... Afin d'éviter tout incident, j'ai décidé de reporter le départ de cette spéciale au sommet de la montée, après 2,78 km.

En somme, on n'a fait que changer la distance de la spéciale et le classement sera établi normalement selon le nouveau point de départ», nous explique Aurélien Hamart, Event Manager du Maroc Classic. Après une quatrième épreuve de régularité (9,84 km) dans la commune rurale de Tamri, une descente vertigineuse vers une vallée jonchée de bananiers, le convoi de véhicules rustiques a mis le cap sur Agadir avec un incroyable panorama océanique en arrière-plan. Une journée chargée qui n'a pas épargné certains équipages, à l'image du numéro 7 de Kamil et Ilda El Kholti victimes d'une panne qui les a fortement impactés sur la dernière spéciale. Pis encore, la Mercedes 190 SL de Jalil Nekmouche dont le déflecteur du pont arrière et le support de la boîte à vitesse ont été endommagés et son équipage a dû rentrer en voiture de courtoisie.

Touhlali et Verger accèdentau podium

Si le sommet de la hiérarchie reste intact avec le maintien des Belges Carlos Ghistelinck et David Lieven en pole position (8,9 points de pénalité), la soirée du lundi a été marquée par l'accès de l'équipage franco-marocain de Mohamed Touhlali et Olivier Verger au podium (12,5 points de pénalité), en partie grâce à leur sans faute en spéciale 6 et un seul point de pénalité sur la 5e spéciale profitant également de la régression du couple Arlaud (Citroën DS, 14,1 en pénalités). L'équipage 17 ferme la marche. Il a été plombé par les nombreuses pannes de la 190 SL. En catégorie prestige, la Maserati Gran Tourismo de Total mène toujours le bal, tandis que le premier véhicule hybride de l'histoire du Rallye Maroc Classic (Toyota Prius) s'installe en deuxième position aux dépens de la Betley Continental GTC. À noter que les «Écolos» de la 24e édition, Driss Hamra et Ali Laâchlouj, sont les seuls concurrents à avoir opté pour une moyenne haute lors de cette étape malgré des routes sinueuses. 


Questions à Mohamed Touhlali et Olivier Verger (Porsche 911 de 1979), vainqueurs du Rallye en 2014

«Prendre du plaisir et terminer le mieux possible au classement de cette édition »

Comment se déroule votre sixième participation à la Route du Cœur ?
Nous sommes très heureux de reprendre cette aventure, nous sommes ici pour prendre du plaisir et terminer le mieux possible au classement de cette édition. L'étape d'aujourd'hui a été assez difficile, surtout la sixième spéciale où on a glissé à plusieurs reprises, mais nous avons quand même réussi à la boucler avec succès. La dernière aussi nous a posé des problèmes, car très rapide en descente. On y a même croisé un concurrent qui remontait la pente, on vous laisse donc imaginer l'effet de surprise que ça fait.

Votre Porsche 911 a-t-elle déjà fait d'autre rallyes ou seulement le Maroc Classic ?
En fait, elle a été acquise il y a six ans, spécialement pour cette compétition. Elle aura bientôt quarante ans et c'est tout un plaisir de la balader sur les routes marocaines. Elle nous a fait une petite frayeur dimanche avec un fusible qui a sauté, mais à part ça elle tient bon. Elle développe 170 chevaux et nous a permis de remporter l'édition 2014 et de finir deuxièmes en 2016, c'est une voiture capable de réaliser de très bonnes performances.

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