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La Caisse de compensation a réglé le plus gros de ses impayés pour 2016. Les créances dues aux opérateurs du gaz butane et du sucre ont baissé à 900 millions à fin janvier dernier. Selon la Caisse, les impayés concernent uniquement le mois de décembre 2016, soit un délai de paiement inférieur à 30 jours. Ils se répartissent entre 543 millions de DH pour le gaz butane et 357 millions pour le sucre. Le paiement de la subvention (dossiers réglés) relative aux deux produits subventionnés s’est élevé à 2,34 milliards de DH au 31 janvier 2017 : 1,39 milliard pour le gaz butane et 950 millions pour le sucre.
Par ailleurs, dans son dernier rapport d’activité, la Caisse a publié les chiffres relatifs à l’évolution de la charge de compensation au titre de l’année 2016 comparée à 2015, tel qu’elle a été arrêtée au 31 janvier dernier. Selon ce document, la charge a connu une régression de 9% à 10,463 milliards de DH. Néanmoins, la facture du sucre s'est alourdie de 16% à plus de 3,391 milliards. Cette charge reflète des évolutions mitigées observées sur le marché local et celui de l’import. En effet, la Caisse note une baisse de 1% de la charge relative à la subvention du sucre local, ramenée à 3,111 milliards de DH. En revanche, la valeur de la subvention des importations de ce produit a atteint 280 millions de DH à fin 2016, contre une recette en faveur de la Caisse de compensation de 230 millions pour la même période en 2015. Le sucre brut importé a ainsi subi l’impact de la hausse des prix à l’échelle internationale, la moyenne annuelle des cours ayant atteint 421,87 dollars/tonne en 2016, contre 364,96 en 2015, soit une augmentation de 16%, d’après les dossiers d’importation du sucre déposés à la Caisse de Compensation par les opérateurs.
Pour ce qui est de la charge du gaz butane, elle s'est réduite de 18% à 7,072 milliards de DH. Cette évolution résulte notamment de la baisse des prix à l’international. Rappelons que le gouvernement sortant avait inscrit 15,55 milliards dans la loi de Finances 2016 pour le soutien des prix. Cela englobe la couverture d’autres charges dont le financement des mesures d’accompagnement.
