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Piloté par le laboratoire d’ingénierie des systèmes informatiques relevant de la Faculté des sciences Semlalia, le DEIS’17 a constitué, deux jours durant, une plateforme d’échanges, de réflexion et de débats entre chercheurs et la communauté scientifique et industrielle opérant dans le domaine.
L’un des principaux constats partagés par les différents intervenants n’était autre que la montée en puissance de l’informatisation des processus, accroissement provoqué par le besoin d’accélérer les traitements et les échanges. «L’industrie électronique a connu un essor extraordinaire et l’on assiste aujourd’hui à un flot d’informations qui se déverse quotidiennement, d’où la nécessité de canaliser, de gérer et d’analyser ces informations de façon intelligente», a confié au journal «Le Matin» le vice-président de l’UCAM chargé de la recherche, Abdellatif Souhel.
Et d’ajouter : «Le Big Data se développe de plus en plus et notre Université, qui compte quelque 85.000 étudiants répartis sur 15 établissements, se trouve dans le besoin de suivre cette évolution technologique, de se structurer et de traiter l'information de façon optimale».
Après avoir relevé que plus de 150 structures de recherche sont accréditées par l’UCAM et réparties sur les trois grands champs disciplinaires que sont les sciences et techniques, les lettres et sciences humaines et les sciences juridiques et économiques, il a fait observer qu’une dizaine desdites structures, dont la plus importante est domiciliée à la Faculté des sciences Semlalia, travaillent sur la thématique de la gestion de l’information. Dans le même ordre d’idées, le président du Symposium, Moulay Ahmed El-Kiram, a signalé que le Big Data, qui consiste d’abord à collecter une masse d’informations et à les analyser pour prendre la meilleure décision, s’affirme comme un métier d’avenir. «C’est un secteur très prometteur dans la mesure où les analystes de données sont aujourd’hui les mieux payés au monde», a-t-il ajouté. Cet événement scientifique se donne pour objectifs de promouvoir l’esprit d’échanges de données et de sensibiliser la communauté estudiantine à s’orienter vers le Big Data en tant que secteur d’avenir incontournable pour les jeunes générations de professionnels. Le développement exponentiel de ce secteur a rapidement rendu obsolètes les outils traditionnels de gestion de données, a-t-il ajouté, notant qu’un Master spécialisé Big Data a déjà été accrédité par l’Université et sera opérationnel à partir de la prochaine rentrée universitaire.
