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«Le quinoa ressemble à une céréale, consommé comme une céréale, mais n’est pas une céréale», c'est là une définition largement répandue de cette plante de la même famille botanique que les épinards et qui intéresse l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) et le Maroc. Cette culture a fait l'objet d'un projet lancé par les deux parties et qui porte sur le renforcement des capacités nationales de production, de traitement et de stockage. Ce projet porte également sur l'ensemble des chainons de la conduite de la culture. Le communiqué de la FAO indique que «l’aspect novateur de ce projet consistera en l’implication d’équipes d'experts dans les techniques de production et de promotion de la chaine de valeurs. La compréhension des conditions de production, en matière de pratiques agronomiques, de la mécanisation à l’installation, de l’entretien et de la récolte, des besoins en eau et de la gestion de la fertilisation». La FAO rappelle que depuis son introduction au Maroc, les agriculteurs qui ont pratiqué la culture du quinoa n'ont pas été encouragés à la maintenir à cause de l’instabilité du rendement d'année en année. «La disponibilité limitée de la semence constitue depuis 3 à 4 dernières années une réelle contrainte à l’extension de sa culture».
En vertu de ce projet, les agriculteurs et les agents de terrain bénéficieront à travers la mise en œuvre des composantes de ce projet de techniques de vulgarisation adaptées pour la production et la dissémination d’informations pertinentes. La formation d’une masse d’agents de terrain et personnel d'extension dans les techniques agronomiques spécialisées dans la production de semences et de post-récolte sera entreprise en parallèle. Le quinoa apporte autant d’énergie que les aliments utilisés de façon similaire, comme les haricots, le riz, le maïs ou encore le blé. Il est une source importante de protéines de qualité, de fibres alimentaires, d’acides gras et de sels minéraux. Selon «Fellah Trade», la newslettre du Crédit Agricole du Maroc, le quinoa a été introduit au Maroc en 1999 dans la région de Khénifra pour un rendement moyen de 14 quintaux à l'hectare et a montré une grande résistance à la sécheresse et au taux élevé de salinité des sols. La publication conclut qu'au Maroc, le quinoa serait financièrement plus rentable que les blés en zones de montagne.
