Il y a un an jour pour jour, le président de la Fédération royale marocaine de football avait promis d’user de son pouvoir pour assainir les litiges opposant certains joueurs aux clubs de football. Un an après, la situation s’est beaucoup aggravée. Certes, le patron du football national a aidé à accélérer les jugements, mais il a échoué à les exécuter. D’après l’Union marocaine des footballeurs professionnels, entre 380 et 400 dossiers jugés attendent l’exécution des jugements.
Certains depuis de longues années. Les clubs refusent de se soumettre aux jugements. Pis encore, certains n’hésitent pas à annoncer aux joueurs avec qui ils ont un litige d’aller à la FRMF pour se faire payer. Une attitude arrogante qui en dit long sur le genre de dirigeants de notre football. Mieux encore, les jugements prononcés par le Tribunal arbitral de sport n’ont pas été exécutés. Certains attribuent cette défaillance à la crise financière qui frappe de plein fouet les clubs oubliant de reconnaître que ces derniers ont vécu pendant des années au-dessus de leurs moyens.