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La liste des produits indésirables a plus que doublé en un an

La liste des produits indésirables a plus que doublé en un an
UFC-Que Choisir regrette entre autres la présence de phenoxyethanol, un conservateur toxique pour le foie, dans plusieurs crèmes destinées aux nourrissons. Ph. AFP

Depuis son lancement en février 2016, la liste des produits indésirables de l’Index 400 cosmétiques de l’UFC-Que Choisir a plus que doublé. «Onze substances ou familles de substances indésirables nous préoccupent», déplore l’organisme de protection des consommateurs dans un communiqué relayé par l’AFP. Parmi ces substances, on retrouve des perturbateurs endocriniens tels que le BHA ou les butyl et propyl-parabens, ainsi que des allergènes comme la methylisothiazolinone (MIT). «Même les produits pour bébés ne sont pas épargnés», déplore l'UFC-Que Choisir, en regrettant par exemple la présence de phenoxyethanol, un conservateur toxique pour le foie, dans plusieurs crèmes destinées aux nourrissons. Certains industriels ont bien modifié la composition de leurs produits, mais «ces changements de formules restent malheureusement bien trop rares, puisqu'un an après notre première étude, 90% des produits incriminés en 2016 contiennent toujours les mêmes substances indésirables», ajoute l'association. Toutefois, «mis à part quelques rares produits en infraction avec la loi, la présence de ces composés indésirables est légale, à la faveur d'une réglementation laxiste», remarque l'UFC-Que Choisir, cité par l’agence tricolore.

Pour les perturbateurs endocriniens par exemple, «les projets de définitions proposés par la Commission européenne exigent un niveau de preuve si élevé que, dans la pratique, aucune substance ne se verrait interdite», regrette l'organisation. Elle presse donc «les pouvoirs publics européens de mettre en œuvre sans délai les recommandations des experts en matière de retrait des substances, d'encadrer strictement les allégations d'étiquetage (comme les mentions “hypo-allergénique” ou “sans paraben”, Ndlr) et, plus généralement, de proposer une nouvelle définition des perturbateurs endocriniens permettant un retrait effectif de ces substances
nocives». 

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