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Organisée conjointement par le ministère de la Culture et la Fondation Edmond Amran El Maleh, cette rencontre, modérée par Noura Boukaftane, a réuni les écrivains Mohammed Berrada, Anouar Ben Msila, Karima Yatribi et Zouhair Zighighi. Quels enseignements philosophiques et littéraires a légués Edmond Amran El Maleh ? Telle est la question à laquelle ont tenté de répondre les écrivains Mohammed Berrada, Anouar Ben Msila, Karima Yatribi et Zouhair Zighighi, samedi dernier, le temps d’une une rencontre dédiée à la mémoire de feu l'écrivain et philosophe Edmond Amran El Maleh. Modérée par Noura Boukaftane, cette rencontre, organisée par le ministère de la Culture et la Fondation Edmond Amran El Maleh sur le thème «Edmond Amran El Maleh : le philosophe et l’écrivain», était l’occasion de revenir sur le parcours remarquable de cet apôtre de la symbiose culturelle du Maroc multiple, le Maroc arabe, amazighe et juif. Ce professeur de philosophie a entamé, en 1980, alors qu’il était âgé de 63 ans, l’écriture et la publication de romans et de nouvelles, œuvres dont l’ensemble a été récompensé par le Grand Prix du Maroc en 1996.
Toujours dans le cadre des activités de la 23e édition du SIEL, la Salle Ibn Battûta a accueilli vendredi dernier une rencontre autour de l’ouvrage collectif «Patrimoine vivant du Maroc», édité par le ministère de la Culture, sous la direction de Saad Hossini et Ahmed Skounti. Modérée par Mustapha Nami, cette rencontre a eu lieu en présence des écrivains Fatima Aït Mhand et Ahmed Skounti, dans le cadre du programme «Autour d’un livre». Comme son titre l’indique, ce livre met à l’honneur le patrimoine vivant du Maroc à travers des expressions, des pratiques sociales, des savoir-faire et des connaissances, profondément ancrés dans la mémoire collective et la tradition marocaines.
Longtemps laissés au seul soin des individus, groupes ou communautés qui les détiennent ou les pratiquent, nombre d’entre eux sont menacés de disparition tandis que d’autres se transforment à l’image de la société elle-même. Certains font l’objet d’une sollicitude de la part des communautés et des pouvoirs publics. Une infime minorité, enfin, parvient à la reconnaissance internationale. Pour la première fois, un livre est consacré aux six éléments valorisés par l’Unesco et inscrits sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Il s’agit de l’Espace culturel de la Place Jemaâ El Fna, du Moussem de Tan-Tan, de la fauconnerie, de la diète méditerranéenne, du Festival des cerises de Séfrou et de l’argan, pratiques et savoir-faire liés à l’arganier. Toujours à la salle Ibn Battûta, le Cercle diplomatique de bienfaisance a organisé une rencontre autour de l’ouvrage collectif «Saveurs du monde». Cette rencontre a eu lieu en présence de Yolanda Guardione Jah, représentante de la Fondation de la culture islamique, Giselle Poinsot, épouse de l’ambassadeur des Nations unies, Zoraida Pérez Hernández, épouse de l’ambassadeur du Mexique, Chef Moha du Maroc. L’ouvrage est une compilation de 140 recettes de 70 pays et organisations, proposées par des femmes qui représentent les cinq continents du monde et constituent une sorte de «tour du monde» de la gastronomie, ainsi qu’un hommage à la diversité culturelle.
