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Les intervenants à cette rencontre organisée conjointement par le secrétariat d'État chargé du Développement durable, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et avec l’appui financier du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), dans le cadre du projet «Renewable Energy for the City of Marrakech’s Bus Rapid Transit System», et le Centre de développement de la région de Tensift (CDRT), appuyé par la Fondation Friedrich Naumann, ont été unanimes à relever que l’adoption de ce nouveau système innovant en périmètre urbain est de nature à contribuer à la protection de l’environnement et à la lutte contre les changements climatiques. Les participants ont, en outre, appelé à prendre en considération les dimensions socio-économiques et environnementales dans la durabilité de la mobilité. Après avoir souligné que le transport en milieu urbain émet à lui seul plus de 20% du gaz à effet de serre au niveau mondial et que 92% de la population mondiale vit dans un environnement pollué, les participants ont passé en revue les projets modèles initiés par la cité ocre concernant l’adoption d’une mobilité durable respectant l’environnement.
Les participants ont, par ailleurs, relevé que la mobilité urbaine évolue à une vitesse fulgurante et représente un enjeu économique, social et environnemental considérable pour les territoires, ajoutant que l'impact des transports dans notre société se manifeste par une augmentation continue des déplacements, la croissance des nuisances et des émissions des gaz à effet de serre et de leur impact sur l'environnement et la santé publique, l'augmentation des temps de transport, le partage de l'espace public et les phénomènes de congestion et de perte d'accessibilité engendrés. Ils ont, en outre, appelé à s'interroger sur les paradigmes actuels du transport urbain et d'appréhender les problèmes de la mobilité durable touchant au cadre de vie, à la qualité de l'air, à la bonne gestion des espaces et à la transition énergétique. Cette rencontre a connu la participation de plus de 80 participants (départements ministériels, élus, autorités locales, universitaires, experts internationaux et ONG).
Ce séminaire avait pour objectif de réfléchir à l’avenir de la mobilité et de souligner les défis liés au développement de la mobilité durable, de faire ressortir
les éléments clés des actions susceptibles d’être menées et débattre dans un esprit constructif et factuel des enjeux auxquels la mobilité urbaine est confrontée, enfin, de proposer des recommandations aux autorités régionales et locales.
