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La première émission de sukuk dans les mois à venir

Le 3e meeting de l'information financière s'est tenu, hier à Casablanca, autour du thème «Instruments financiers alternatifs : Finance verte et Finance participative, leviers de croissance pour le Maroc». C’était l'occasion d'explorer les nouvelles perspectives de développement du système bancaire marocain.

La première émission de sukuk dans les mois à venir

C’est officiel. La première émission souveraine de sukuk devrait avoir lieu dans les mois à venir. L’annonce en a été faite par le ministre de l’Économie et des finances, Mohamed Boussaid, lors de l’ouverture du 3e meeting de l’information financière au Maroc, le 6 avril à Casablanca. Tenue autour du thème «Instruments financiers alternatifs : Finance verte et Finance participative, leviers de croissance pour le Maroc», la rencontre était l’occasion d’échanger et proposer des pistes pour la consolidation d’une dynamique déjà engagée. À l’heure où les premiers agréments des banques participatives ont été délivrés par la Banque centrale, le débat s’oriente vers les nouvelles perspectives de développement du système bancaire national. «Ce nouvel instrument financier va permettre de donner de la profondeur au marché financier et capter de nouveaux investisseurs», souligne l’argentier du Royaume.

Un avis que partage également le Karim Hajji, directeur général de la Bourse de Casablanca. Selon ce dernier, la finance participative permettrait de diversifier les produits et d’attirer de nouveaux capitaux notamment du Golfe. À noter que la finance participative constitue non seulement une source stratégique de développement pour le marché financier, mais également une réelle opportunité pour favoriser l’émergence d’une industrie financière «forte», susceptible de conforter l’ambition de la place casablancaise d’être un hub régional de référence. «Le Maroc tend à devenir un marché cœur pour la finance participative», fait valoir le directeur d’Euris groupe et West Africa Rating Agency, Anouar Hassoune.

Sur papier, tout est fin prêt pour les banques proposant des financements participatifs. De leur côté, les assurances participatives continuent d’attendre la finalisation du cadre réglementaire du Takaful. Une situation qui incite à la réflexion : est-ce que les institutions bancaires vont attendre le lancement conjoint avec les assurances participatives, ou, à contrario, adosseront-ils leurs financements participatifs à des services d’assurances conventionnelles ? Une question à laquelle il n'a pas encore été donné de réponse. 

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