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Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

La sécurité alimentaire et la maîtrise de l'eau au cœur des neuvièmes Assises

La neuvième édition des Assises de l'agriculture, le 17 avril à Meknès, traitera de la sécurité alimentaire et de l'eau. Le Maroc, dont les ressources hydriques sont parmi les plus faibles au monde selon le ministère de tutelle, a enclenché plusieurs programmes d'économie d'eau, dont l'irrigation localisée, la réutilisation des eaux usées et la réalisation de barrages et de retenues d'eau. L'agriculture est le premier poste de consommation d’eau du pays.

La sécurité alimentaire et la maîtrise  de l'eau au cœur des neuvièmes Assises
Au Maroc, l'irrigation contribue en moyenne à hauteur de 99% pour la production de sucre, 82% pour les cultures maraîchères, 100% pour les agrumes, 75% pour les fourrages et 75% pour le lait.

À la veille du douzième Salon international de l'agriculture au Maroc (SIAM) à Meknès, le ministère de tutelle tiendra, le 17 avril, ses neuvièmes Assises qui traiteront d'un sujet lié à la sécurité alimentaire et à l'eau. Le Maroc a tout intérêt à suivre le «fil de l'eau» dont dépend l'agriculture et donc la sécurité alimentaire, thème retenu pour ces assises de l'agriculture. «Ces 40 dernières années, les ressources en eau douce dans la région Mena (Afrique du Nord et Moyen-Orient, ndlr) ont baissé de deux tiers et sont maintenant 10 fois inférieures à la moyenne mondiale d'eau disponible par personne, ce qui souligne la nécessité d'une profonde refonte des systèmes alimentaires», avait averti, le 9 mars au Caire, Graziano da Silva, directeur général de la FAO (Agence des Nations unies pour l'alimentation et l’agriculture). Ce constat s'applique également au Royaume dont «les ressources naturelles en eau sont parmi les plus faibles au monde. En effet, le potentiel des ressources en eau naturelles est évalué à 22 milliards de m3 par an, soit l’équivalent de 700 m3 par habitant et par an», indique le ministère de l'Eau. «L'agriculture irriguée au Maroc, bien qu'elle n’occupe que 15% des superficies cultivées, contribue à environ 45% en moyenne de la valeur ajoutée agricole et intervient pour 75% des exportations agricoles», souligne le ministère de l'Agriculture illustrant ainsi la part importante des ressources hydriques dans ce secteur économique. D'après la même source, l'irrigation contribue en moyenne à hauteur de 99% pour la production de sucre, 82% pour les cultures maraîchères, 100% pour les agrumes, 75% pour les fourrages et 75% pour le lait.

L'agriculture est le premier poste de consommation d’eau du pays. Dans sa lutte contre l'impact des changements climatiques, le Maroc a adopté en 2015 un plan de renforcement de la résilience pour atteindre un taux de 100% d'épuration des eaux usées et une économie en eau d'irrigation de 2,4 milliards m3 par an à l'horizon 2030. À l'échéance 2020, ce plan prévoit également la substitution par les eaux de surface de 85 millions de m3 par an des prélèvements des nappes souterraines. Ce plan a été soumis à la Convention-cadre des Nations unies pour le changement climatique en juin 2015. 

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