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La tendance baissière rompue en janvier

Pour la première fois depuis pratiquement 3 ans, la charge de compensation marque une hausse en janvier. Elle a bondi de 32% à 1,136 milliard de DH sur un an, reflétant une augmentation de 31% pour le gaz butane et plus de 34% pour le sucre.

La tendance baissière rompue en janvier
En janvier, la facture de la subvention s’est élevée à 791 millions de DH pour le gaz butane et 345 millions pour le sucre.

Janvier 2017 rompt avec la tendance baissière de la charge de compensation. Pour la première fois depuis pratiquement 3 ans, la facture globale de la subvention du gaz butane et du sucre s’inscrit en hausse. En effet, selon le dernier rapport d’activité de la Caisse de compensation, la charge a atteint en janvier plus de 1,136 milliards de DH, soit une augmentation de 32% par rapport à la même période de 2016. Cette évolution résulte à la fois de l’accroissement de la facture du gaz butane et du sucre.

Pour le premier, la charge s’est élevée à 791 millions de DH, contre 604 millions en janvier 2016, soit une hausse de 31%. Selon le top management de la Caisse, «cet accroissement est dû à l’effet conjugué de la modification des structures des prix du gaz butane, de la hausse des prix constatée à l’échelle internationale et de l’augmentation des quantités consommées déclarées». Notons que la multiplicité des marchés régionaux des gaz de pétrole liquéfiés (GPL) ne permet pas d’avoir un prix de référence mondial du GPL comme c'est le cas pour le pétrole. Toutefois, le cours mondial des GPL suit le même trend que celui du Brent. Les prix du baril ont, depuis novembre dernier, tendance à évoluer entre 50 et 60 dollars (une moyenne de 55,75 entre janvier et février 2017), seuil qui a déjà déclenché la reprise des forages aux États-Unis. Ce renchérissement a notamment impacté les prix de la subvention unitaire du gaz butane au Maroc qui ont bondi, en glissement annuel, de 28% en janvier 2017, au moment où les quantités de ce produit mises à la consommation se sont accrues de 2,45%.

Pour ce qui est du sucre consommé et importé, la charge de compensation s’est alourdie de 34,77% à 345 millions de DH. Cette surcharge est principalement due au sucre importé. En effet, si la charge relative au sucre local affiche une baisse de 5,8% à 260 millions de DH, la valeur de la subvention des importations a atteint une charge de 85 millions de DH, contre une recette en faveur de la Caisse de compensation de 20 millions pour janvier 2016. «Cette situation s’explique par une grande exposition à la fluctuation des cours sur le marché international, qui sont passés de 367,35 dollars la tonne en janvier 2016, à 495,50 en janvier 2017, soit une augmentation de 35%», souligne la Caisse. Pour ce qui est des créances dues aux opérateurs du gaz butane et du sucre, à fin février 2017, elles s’élèvent à 1,964 milliard de DH : 1,245 milliard pour le premier et 719 millions pour le second. Ces créances «concernent le mois de décembre 2016 et janvier 2017, soit un délai de paiement inférieur à 60 jours», précise la Caisse de compensation. 

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