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La volte-face du bureau dirigeant du MAS

Quatre jours après avoir annoncé le passage de l’entraîneur Tarek Sektioui devant la commission de discipline du club, en raison de «l’agression inqualifiable à l’encontre de deux membres du bureau dirigeant», le MAS a publié un second communiqué sur son site officiel avec un ton beaucoup plus convivial, annonçant que la rencontre de mercredi était plutôt une «réunion pour étudier des points allant dans l’intérêt du club». Une palinodie qui a ébahi les supporters du club, qui ignorent toujours si le jeune coach de l’équipe conservera son poste la saison prochaine.

La volte-face du bureau dirigeant du MAS
Malgré le mystère qui entoure sa situation au MAS, Tarek Sektioui a dirigé les séances d'entraînement de mercredi et jeudi.

Le communiqué du bureau dirigeant a étonné les supporters du Maghreb de Fès, alors qu’ils attendaient le verdict de la commission de discipline du club qui devait interroger Tarek Sektioui, suite aux incidents ayant marqué la fin du match MAS-IZK (29e journée de la Botola D2). En fin de compte, ce qui devait être un passage devant ladite commission, selon un communiqué publié dimanche 21 mai sur la page officielle du club sur Facebook, s’est finalement avéré être une simple «réunion pour étudier des points allant dans l’intérêt du club», selon un second communiqué publié mercredi et qui rompt clairement avec le contenu du premier, pour ne pas dire le contredit.
«Le président Ahmed Mernissi a d’abord livré l’objectif principal de cette réunion qui concerne, contrairement à ce qui a été véhiculé dans un précédent communiqué, strictement les incidents ayant eu lieu dans les vestiaires après le match MAS-IZK», pouvait-on lire sur le document signé par le président et assurant que le bureau du club et son coach ont établi un bilan de la saison et ont discuté des objectifs du prochain exercice, bien que cette réunion devait «strictement» débattre des incidents du vestiaire du MAS.

Ce deuxième communiqué marque donc un revirement à 360 degrés du bureau du MAS, qui avait décrit les actes du samedi 13 mai comme une «agression inqualifiable à l’encontre de deux membres du bureau dirigeant, perpétrée par le coach de l’équipe». Le MAS aurait donc décidé de blanchir son coach, ou aurait tout simplement fait son mea culpa en retirant son ancienne version. Pour rappel, cette polémique est née d’une querelle entre Tarek Sektioui et deux membres du bureau dirigeant qui ont investi les vestiaires de l’équipe sans l’aval du coach. 

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