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L’élection de Fayçal Laaraïchi à la tête du Comité national olympique marocain ne fera pas que des heureux. La liste qu’il a déposée ne fait pas l’unanimité auprès de l’ensemble des fédérations olympiques. Le choix de Laaraïchi a suscité l’enthousiasme, mais sa liste soulève des questions sur les critères de sélection retenus pour la constituer. «La logique aurait voulu que le nouveau président se réunisse avec toutes les composantes de la famille olympique marocaine afin d’avoir un consensus autour de lui, mais malheureusement il a procédé à des choix que nous ne comprenons pas. Il aurait pu assurer l’égalité des chances entre l’ensemble des acteurs de la famille olympique en mettant en avant les sports qui se qualifient constamment aux JO et ceux qui sont représentés au sein des instances internationales et non pas se baser sur des amitiés», regrette un président de fédération olympique.
Ce mécontentement risque de ressurgir ce mercredi lors de l’assemblée générale élective. En revanche, les treize présidents déçus ne remettront pas en cause cette élection. «En dépit, de certains choix qui ne sont pas judicieux, on ne va pas remettre en question l’élection de Laaraïchi. On ne va pas saisir la commission d’éthique et des règlements du CIO ni aucun tribunal parce qu’on veut une très belle sortie pour le président sortant Hosni Benslimane qui a rendu de grands services au sport national», a assuré une autre source. Aujourd'hui, c’est une autre page qui s’ouvre pour le Comité national olympique marocain. Fayçal Laaraïchi et son équipe se retrouvent désormais confrontés aux attentes du monde du sport, à trois ans des Jeux olympiques de Tokyo 2020. Il devra restructurer le programme du sport de haut niveau, se rapprocher du ministère pour définir les priorités et créer une dynamique du sport national.
