Menu
Search
Vendredi 29 Mars 2024
S'abonner
close
Vendredi 29 Mars 2024
Menu
Search
Accueil next Mondial de l'Automobile 2006

Le choix de Valls pour Macron scelle l'implosion du PS

Le choix de Valls pour Macron scelle l'implosion du PS

Le choix de Manuel Valls de voter Emmanuel Macron a entériné au Parti socialiste (PS) le divorce entre deux gauches irréconciliables. La tentative de «mise à mort» anticipée par le candidat issu de la primaire organisée par le PS, Benoît Hamon, est donc advenue. Benoît Hamon a dénoncé un «jeu morbide» et invité le candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon à se rallier à sa candidature. Le communiste Pierre Laurent a proposé une rencontre entre Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et lui-même pour «créer les conditions de la victoire» autour d'un projet ancré à gauche, d'une campagne et d'une candidature commune». Benoît Hamon a accepté cette invitation, mais Jean-Luc Mélenchon a rejeté l'appel de Benoît Hamon.

La maire de Lille, Martine Aubry, a dit n'être ni «surprise» ni «triste» face au rapprochement Valls-Macron. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a refusé d'«ajouter de la division à la division». La décision de Manuel Valls a outré certains partisans de Benoît Hamon, qui ont crié au déshonneur. L'ancien Premier ministre invoquait l'impérieuse nécessité de lutter contre l'extrême droite. Le sénateur socialiste Alain Richard a jugé la situation clarifiée : «La ligne politique du PS sera soit celle de Manuel Valls, soit celle de Benoît Hamon». Pour ses partisans comme Harold Hauzy, responsable de sa communication à Matignon, Manuel Valls a fait le choix de la «dignité», sans «chichis». 

Lisez nos e-Papers