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Le département de l’Agriculture planche sur un processus de capitalisation de ses expertises

Le département de l’Agriculture cherche à pérenniser son patrimoine d’expertises et de savoir-faire dans la gestion de l’eau d’irrigation et les filières agricoles. Il doit commanditer, le 30 mars prochain, pour 1,2 million de DH une étude devant servir de base à la mise en place d’un processus de capitalisation de ces connaissances. Ce dernier lui permettra d’exploiter l'expérience acquise des projets passés et de préparer la relève au sein de ses différentes directions.

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Garantir la pérennité de ses expertises et éviter la perte du savoir-faire acquis. C’est l’objectif du ministère de l’Agriculture qui compte installer un processus de capitalisation de ses connaissances dans la gestion de l’eau d’irrigation et le développement des filières agricoles. Le projet, qui doit faire l’objet d’une étude d’un coût de 1,2 million de dirhams à commanditer le 30 mars, concernera deux directions centrales, six régionales et pas moins de 20 directions provinciales.

Selon l’Agriculture, le processus projeté permettra d’exploiter l'expérience acquise des projets passés et conserver les leçons apprises, afin d'éviter de reproduire certaines erreurs. Il s’agit aussi de réaliser un inventaire régulier du savoir-faire du département afin de pouvoir améliorer la capacité à réagir et à s'adapter aux changements dans son environnement. Sans oublier l’amélioration de la circulation de l'information et la communication et l'apprentissage des ressources humaines (nouveaux comme anciens).

Le projet permettra par ailleurs de favoriser la progression et le cheminement de carrière et intégrer les différents savoir-faire d'une organisation. L’étude qui servira donc de base à la mise en place de ce processus sera structurée en trois phases. Au cours de chaque phase, le prestataire sera tenu d’assurer le transfert de compétences et d’expertise au profit de l’équipe projet désignée par le maître d’ouvrage. Avant le démarrage de chaque phase de l’étude, le prestataire organisera une séance de transfert de compétences au profit de l’équipe pour le partage de l’ensemble des démarches et outils prévus pour la réalisation de la consultation. L’équipe projet est appelée à démultiplier cet exercice au niveau des autres directions, explique le département de l’Agriculture dans le cahier des prescriptions spéciales (CPS) accompagnant l’appel d’offres de l’étude. Dans la première phase, le consultant retenu devra procéder à une analyse stratégique du patrimoine de connaissances du ministère. Concrètement, il s’agit de réaliser un audit de ce patrimoine et de proposer un plan d’action aligné avec la stratégie du département. Il est question, par ailleurs, d’élaborer des critères spécifiques qui permettent d’évaluer, dans la cartographie des connaissances, quelles sont celles les plus critiques pour le département. La deuxième, quant à elle, consistera en la préservation et dissémination de ce patrimoine. Enfin, la troisième phase aboutira à l’élaboration du bilan et stratégie de déploiement des outils de capitalisation des connaissances.

«Les défis du secteur agricole ont conduit le département de l’Agriculture à mettre en place le plan stratégique baptisé Plan Maroc vert (PMV) qui ambitionne notamment l’amélioration du produit intérieur brut (PIB) et des revenus agricoles, la réduction de la pauvreté à plus grande échelle, un rééquilibrage sur le long terme de la balance alimentaire et une sécurisation maximale des échanges. La réalisation des objectifs du PMV requiert donc la dotation des structures du département des femmes et des hommes capables de garantir la réussite de la transition souhaitée», explique le ministère.

Ainsi, la direction des ressources humaines du département RH affirme souhaiter à travers ce projet mettre à niveau les compétences en vue d’un alignement sur la qualité de services souhaitée et de se doter d’un système de capitalisation des connaissances pour préparer la relève. À cela s’ajoutent l’instauration d’une nouvelle culture de performance et de professionnalisme et le renforcement de l’implication et l’adhésion des cadres dirigeants autour du projet stratégique. 

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