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Le financement de l'adaptation au changement climatique, priorité du prochain sommet

Les autorités des Iles Fidji, qui présideront la COP 23 du 6 au 17 novembre, ont indiqué que le financement de l'adaptation au changement climatique, le suivi de l'adhésion à l'Accord de Paris et les objectifs du Programme d'action mondial pour le climat constituent les principaux axes du prochain sommet.

Le financement de l'adaptation  au changement climatique, priorité  du prochain sommet
Le Premier ministre fidjien, Voreqe Bainimaram (à gauche), avec Patricia Espinosa, secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

Les Iles Fidji, qui présideront les négociations de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC, COP 23) et qui se tiendront pour des raisons de logistique à Bonn en Allemagne du 6 au 17 novembre 2017, seront le premier État insulaire de l'histoire à organiser un tel sommet. Le Premier ministre fidjien, Voreqe Bainimarama, et une délégation du secrétariat de l'ONU sur les changements climatiques dirigée par Patricia Espinosa, se sont réunis trois jours durant afin d'établir l'ordre du jour pour les prochaines négociations, peut-on lire sur le portail électronique de la CCNUCC.

Le financement de l'adaptation au changement climatique, l'adhésion à l'Accord de Paris et les objectifs du Programme d'action mondial pour le climat constituent les principaux axes de la COP 23. Le choix du financement de l'adaptation n'est pas le fruit du hasard, c'est même la principale difficulté qui se pose aux institutions financières engagées en faveur du climat. À l’issue de la COP 21 de Paris en 2015, l’adaptation a été élevée au même niveau d’intérêt que l’atténuation. Réunis à Skhirat, en septembre 2016, les représentants d’institutions financières internationales s'étaient montrés unanimes : il n’y a pour l’heure aucune méthodologie de mesure fiable de l’impact d’un projet d’adaptation aux changements climatiques sur la résilience des populations bénéficiaires.
Dans un rapport rendu public en mai 2016, le Programme des Nations unies pour l’environnement avait également souligné le caractère «difficile à résoudre» de l'équation financière de l'adaptation et avait révélé que les coûts devraient être 2 à 3 fois plus élevés à partir de 2030, et potentiellement 4 à 5 fois plus élevés à partir de 2050. L'aide de l’adaptation s’est élevée, en 2014, à 25 milliards de dollars, alors que les coûts d’adaptation des pays en développement devraient atteindre 140 à 300 milliards de dollars. Enfin, les îles Fidji avaient sollicité, en début d'année, l’assistance du Maroc pour l’organisation de la COP 23 : «Nous sollicitons plus particulièrement l'assistance du Maroc qui a assuré la présidence de la COP 22», avait déclaré le champion fidjien pour le climat, Inia Seruiratu, à l’issue d’une réunion avec la ministre déléguée chargée de l’Environnement et championne marocaine pour le climat, Hakima El Haïti. 

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