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Le manque de compétences en Afrique au cœur des débats

Le manque des compétences requises et des ressources humaines nécessaires en Afrique en matière de radiopharmacie et en médecine nucléaire a été aux centres des discussions lors workshop organisé dernièrement à Rabat par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Le manque de compétences en Afrique  au cœur des débats
La formation a permis aux participants d’acquérir les connaissances scientifiques et les compétences techniques nécessaires pour la planification, la mise en œuvre et l'exploitation des installations de radiopharmacie de niveau III.

L’Agence internationale de l’énergie atomique a organisé du 3 au 7 juillet dernier à Rabat, en collaboration avec le Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN), un workshop régional en radiopharmacie. Intitulé «Renforcement et développement des services de radiopharmacie en Afrique», ce workshop vise à résoudre l'un des principaux défis auxquels est confronté le secteur de la radiopharmacie et de la médecine nucléaire en Afrique. Il s’agit du manque des compétences requises et des ressources humaines nécessaires. «Le Maroc dispose de 3 unités de production des radiopharmaceutiques, 20 centres de médecine nucléaire et 6 nouveaux centres en cours de construction. Le nombre total de gamma caméras est de plus de 20 dont 8 caméras Spect/CT de dernière génération. Ainsi que 8 centres PET permettant aux patients de différents pays africains de bénéficier de ces techniques d’imagerie médicale innovantes», indique le centre dans un communiqué. Et d’ajouter que «le Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN) est un acteur principal dans la promotion de l’application des techniques nucléaires dans les différents secteurs socioéconomiques notamment la santé. Il veille à assurer une disponibilité régulière des médicaments radiopharmaceutiques et contribue ainsi au développement des applications de médecine nucléaire.

Le centre est considéré comme leader sur le plan régional en matière de formation et d’expertise dans les diverses techniques nucléaires. Son positionnement est confirmé par sa reconnaissance par l’Agence internationale de l’énergie atomique en tant que centre régional d’excellence dans divers domaines notamment la sûreté radiologique, les applications industrielles, la gestion des ressources en eau, la nutrition et la sécurité alimentaire».Il est à rappeler que cette formation régionale animée par des experts nationaux et internationaux a également permis aux participants d’acquérir les connaissances scientifiques et les compétences techniques nécessaires pour la planification, la mise en œuvre et l'exploitation des installations de radiopharmacie de niveau III et aussi de promouvoir des soins de qualité. Elle a été marquée par la participation d’experts provenant des pays africains membres de l'AIEA et disposant d’un cyclotron ou qui sont en phase de planification finale pour la production des radiopharmaceutiques émetteurs de positons PET ; il s’agit de l’Égypte, Tunisie, Kenya, Nigeria, l’Afrique du Sud et le Maroc. «La confiance accordée au Maroc par l’AIEA pour organiser ce cours vient du fait que le Maroc est considéré comme une référence africaine dans le secteur de la médecine nucléaire et de la radiopharmacie, et dispose d’une plateforme technique exemplaire qui va permettre aux participants de voir de près les différents aspects associés aux différentes techniques de production des radiopharmaceutiques et leurs différentes applications cliniques», conclut le communiqué.

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