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L’économie marocaine perd légèrement sur le terrain de l'innovation, mais elle reste dans les radars. Le pays a, en effet, reculé de deux places dans le classement annuel de Bloomberg qui consacre les économies les plus innovantes, mais aussi celles où la concentration de compagnies high-tech est la plus importante. Le Maroc est passé du 48e rang dans le classement 2016 au 50e cette année. Il ferme ainsi la marche des pays qui figurent dans ce classement, sachant que la société Bloomberg a ciblé plus de 200 économies et a, par la suite, éliminé une bonne partie, soit celles qui n'ont pas déclaré les données pour au moins six des sept catégories mesurées, en réduisant la liste à 78. Bloomberg a publié finalement le classement global et de catégorie pour les 50 économies innovatrices. Le Maroc parvient à en faire partie et c’est déjà un exploit. Surtout qu’il constitue avec la Tunisie les deux seuls pays à y figurer aussi bien au niveau de la région Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (MENA) qu’à l’échelle de toute l’Afrique. La Tunisie est classée 45e, soit une place de plus par rapport à 2016.
Dans le détail, le rapport montre que le Maroc se défend bien en matière de densité de la haute technologie (33e) et pointe à la 42e position en ce qui concerne l’intensité de la Recherche&Développement, ainsi que les dépenses destinées aux innovations, 43e pour ce qui est de la valeur ajoutée de l’industrie manufacturière. Il est aussi classé 47e au niveau de la concentration des recherches, 48e en termes de productivité des découvertes scientifiques, de même qu’en efficacité du secteur tertiaire et 49e concernant l’enregistrement des brevets.
Globalement, la Corée du Sud arrive à garder son statut d’économie la plus innovante. Elle est suivie de la Suède, l'Allemagne, la Suisse et la Finlande.
