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Le Maroc joue ce mardi sa place en quart de finale face à la Côte d’Ivoire

Mardi à 19 h à Oyem, le Maroc affronte la Côte d’Ivoire pour le troisième match du groupe C. Le vainqueur de ce duel ira en quart de finale. Le Maroc se qualifiera en cas de match nul. Ce qui n’est pas le cas de la Côte d’Ivoire qui a besoin d’une victoire. L'enjeu est énorme. Les coéquipiers de Mehdi Benatia doivent faire preuve de beaucoup solidité et de solidarité pour décrocher une qualification en quart de finale que le Maroc attend depuis de 2004.

Le Maroc joue ce mardi sa place  en quart de finale face à la Côte d’Ivoire
Ph. Saouri

«La terre du Gabon est une bénédiction pour moi et j'espère que les esprits des joueurs zambiens qui sont décédés ici dans ce ciel (en 1993, avant d'affronter le Maroc, ndlr) seront de mon côté», a souhaité le sélectionneur du Maroc, lors de la conférence de presse au stade d’Oyem, à 24 heures de l'un des matchs les plus attendus de l'histoire récente de l'équipe nationale du Maroc. Face à la Côte d'Ivoire, le côté mental est le plus important. Le moindre manque de concentration pourrait coûter très cher.

Le sélectionneur national a prévenu lundi ses joueurs lors du point de presse d’avant match : «Il ne faut pas s'inquiéter pour eux, ils seront présents. Si on n'est pas parfaits techniquement, ce match sera compliqué», a-t-il prévenu. Un message apparemment capté par les joueurs de l’équipe nationale, qui sont déterminés à donner tout sur le terrain pour assurer leur qualification en quart de finale. En tout cas, un climat de sérénité règne au sein des Lions de l’Atlas. Les visages des joueurs étaient radieux dimanche lors d’une séance d’entraînement ouverte à la presse et aux supporters. Le médecin de l’équipe nationale, Abderrazak Hifti, a assuré à cette occasion que «tous les joueurs sont en pleine forme».

Duel entre deux techniciens français

Les 22 acteurs fouleront la pelouse du stade d’Oyem avec un seul objectif, qui est de se qualifier pour le prochain tour. Mais la confrontation ne se limite pas aux joueurs. Hervé Renard a mené les Éléphants à un titre historique en 2015, alors que son successeur sur le banc ivoirien, Michel Dussuyer, vit dans une pression constante. Le vainqueur du duel entre les deux techniciens français se qualifiera au prochain tour. «Nous devons tous être convaincus de pouvoir être à la hauteur», a déclaré Munir, le gardien de but du Maroc. «On s'est bien préparés et on sait ce qu'il nous reste à faire pour décrocher notre qualification. C'est une véritable finale avant la lettre et on fera tout pour l'emporter», a-t-il indiqué au «Matin».

Un état d'esprit irréprochable. C'est le facteur déterminant dans ce genre de rencontres, sachant qu'en face, se dressent des joueurs, comme Serey Die, qui font en sorte que les Éléphants soient toujours dans le coup, malgré toutes les difficultés. «C'est un joueur que j'apprécie énormément. On a un joueur de cette même trempe chez nous, qui est Karim El Ahmadi, mais il ne transmet pas sa hargne de la même manière à ses coéquipiers», a souligné le sélectionneur national.

El Ahmadi est, quant à lui, convaincu de la victoire. «On n'aborde pas un match aussi capital avec l'idée d'en sortir avec le point du nul», a-t-il précisé. Concernant son rôle au sein de l’effectif, El Ahmadi a préféré la jouer modeste : «je me mets au service de l'équipe et j'essaye d'être à l'écoute de mes coéquipiers, surtout les plus jeunes, car on m'a aidé de la même manière. De toute façon, peu importe qui marque ou qui défend, toute la sélection est là pour gagner et pour rendre heureux tous les Marocains.».

En 19 rencontres entre les deux sélections, dont 11 dans un cadre officiel, le Maroc a remporté 5 victoires, mais a concédé 7 matchs nuls et autant de défaites. L'historique et le pronostic sont en faveur des Ivoiriens, c'est peut-être la bénédiction dont parle Hervé Renard, qui est celle de ne pas avoir la pression accompagnant le statut du favori. C'est certainement l'un des principaux enseignements inculqués par le Français aux Lions de l’Atlas et qui consiste à être humble et de ne sortir de la tanière que pour se saisir de la proie.


Déclarations : 

Fouad Chafik, défenseur de l’équipe nationale
«Nous sommes déterminés à gagner ce match»


«L'état d'esprit est très bien au sein du groupe. Que l'on soit titulaire ou remplaçant, on est à la disposition du coach et de l'équipe et dès que l'entraîneur fera appel à moi, je vais répondre présent. C'est la même chose pour les autres joueurs. Il n'y a pas de recette miracle. Le coach connaît les Ivoiriens, on les connaît aussi parce qu'on les a affrontés dans les éliminatoires de la Coupe du monde, mais il n'y a que la vérité du terrain qui fera la différence. Nous sommes déterminés à gagner ce match.»

Hervé Renard, sélectionneur national
«Il faut toujours être solide et ne jamais baisser les bras»

«L'état d'esprit des joueurs est l'élément qui peut faire la différence. Il faut toujours être solide et ne jamais baisser les bras, surtout quand on est en difficulté, et avoir une pensée collective. C'est toujours difficile de prédire le scénario d'un match. On a beau préparer, mais le plus important c'est l'issue de la rencontre. La Côte d'Ivoire est une équipe qu'on ne présente plus avec de très bonnes individualités et un bon groupe. Il faut qu'on soit solides pour pouvoir les battre. On a un point de plus qu’eux et tout va se jouer sur le terrain. À nous de déjouer tous les pronostiqueurs. C'est une occasion qu'on a de nous qualifier aux quarts de finale. À nous de la saisir.»

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