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Le Maroc mène une politique migratoire solidaire, «sans condescendance ni arrogance»

Depuis 2014, le Maroc mène une politique migratoire volontariste et à visage humain, confirmant ainsi sa réputation de terre d’accueil, de tolérance et de partage. Le Royaume est en effet «parmi les premiers pays du Sud à avoir adopté une politique solidaire authentique pour accueillir les migrants subsahariens, selon une approche humaine intégrée, qui protège leurs droits et préserve leur dignité», comme cela a été souligné par S.M. le Roi Mohammed VI, dans Son discours du 20 août 2016.

Le Maroc mène une politique migratoire solidaire, «sans condescendance ni arrogance»
10 septembre 2013 : S.M. le Roi Mohammed VI a présidé, à Casablanca, une séance de travail consacrée à l’examen des divers volets relatifs à la problématique de l’immigration dans notre pays et ce, dans la perspective d’établir une nouvelle politiqu

Après le succès rencontré par la première phase de régularisation des immigrés, le Maroc a lancé en décembre 2016, sur hautes instructions royales, la deuxième phase d’intégration des personnes en situation irrégulière. Ces deux opérations, qui participent d’une politique migratoire volontariste et à visage humain, confirment la réputation du Maroc en tant que terre d’accueil, de tolérance et de partage. Le Royaume est en effet «parmi les premiers pays du Sud à avoir adopté une politique solidaire authentique pour accueillir les migrants subsahariens, selon une approche humaine intégrée, qui protège leurs droits et préserve leur dignité», comme cela a été souligné par S.M. le Roi Mohammed VI, dans Son discours du 20 août 2016.

Cette deuxième phase de régularisation se déroule selon les mêmes conditions que la première, qui avait concerné environ vingt-cinq mille personnes et qui avait, outre les facilités accordées aux immigrés pour accéder aux soins, à la formation et au marché de l’emploi, apporté un soutien pour la scolarisation de plus de 7.000 enfants de migrants et de réfugiés. Ces efforts, hautement salués par les plus grandes capitales occidentales ainsi que par les principaux partenaires économiques et politiques du Maroc, traduisent l’approche holistique et multidimensionnelle adoptée en la matière. En effet, la stratégie nationale en matière de migration et d'asile, adoptée par le Conseil de gouvernement le 18 décembre 2014, s’articule autour de onze programmes principaux portant sur l'éducation et la culture (l'intégration dans le système scolaire, la formation aux langues et la culture marocaine), la jeunesse et les sports (programmes sportifs et loisirs), la santé (accès aux soins), l'habitat (encouragement du droit à l'habitat dans un cadre légal), l'assistance sociale et humanitaire, la solidarité et le développement social, l'accès à la formation professionnelle et la facilitation de l'accès à l'emploi.

Cette stratégie porte également sur la gestion des flux migratoires et la lutte contre la traite des êtres humains et les réseaux de ce trafic, le renforcement de la coopération et des partenariats au niveau international, la modernisation du système juridique et l'adoption d'une politique de communication agissante et fluide. L’objectif in fine est de favoriser l’intégration des populations visées sur le plan social et économique, sans condescendance ni arrogance et tout en respectant leur dignité. «Je tiens à réaffirmer que nous ne faisons que remplir le devoir qui nous incombe vis-à-vis de cette catégorie, étant donné qu'il s'agit de personnes que la précarité a poussées à risquer leurs vies et à quitter leurs familles et leur pays», avait souligné le Souverain dans son discours du 20 août.

Bilan positif

Trois années après le lancement par le Royaume de la politique nationale d’immigration et d’asile, le bilan est plutôt positif. Car au moment où de nombreux pays développés ont choisi de durcir les procédures de régularisation de la situation des migrants et ont verrouillé leur frontière, le Maroc, lui, a été parmi les rares pays à avoir réussi une politique d’accueil intégrée, humaine et solidaire. Depuis 2013, des mesures concrètes ont été prises, des initiatives ont été lancées, et plus de 81 projets ont été financés afin d’apporter assistance et conseil aux populations cibles et faciliter leur intégration sociale et économique. De même, un travail intensif de sensibilisation a été engagé auprès de publics divers sur les droits et les devoirs des migrants et des réfugiés et de nombreux séminaires de réflexion traitant de la migration de façon multidisciplinaire ont été organisés.

L’engagement du Royaume, de manière sincère et sans calcul politicien dans ce chantier lui a valu, à juste titre, la reconnaissance de la communauté internationale qui estime que le modèle marocain mérite d’être dupliqué. Ce n’est nullement le fruit du hasard si le Maroc assure aux côtés de l’Allemagne la coprésidence du Forum international sur la migration et le développement (Global Forum on Migration and Development, GFMD) depuis le 1er janvier 2017. C’est une reconnaissance de ses efforts et de son engagement dans cet effort international.

De plus, tout récemment, un rapport du magazine américain «US News and World Report» accorde au Maroc la première place du classement des meilleurs pays pour les immigrés en Afrique du Nord. Le rapport se base sur une enquête menée auprès de 21.000 personnes issues de 80 pays qui ont pu satisfaire quatre critères rigoureux d'évaluation, à savoir «la stabilité économique», «l’accès au marché du travail», «l’égalité des revenus» et «l'habitabilité». «Ces pays ont été également évalués sur la base du pourcentage que représentent les migrants par rapport à la population globale du pays, aux transferts de fonds vers le pays d’origine, ainsi qu’au système d’évaluation onusien des mesures d'intégration prévues pour les migrants, notamment la formation linguistique et les politiques nationales d'intégration», souligne le même le document. 

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