Menu
Search
Jeudi 25 Avril 2024
S'abonner
close
Jeudi 25 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Journal en cours...

Le Maroc négocie le financement du projet d'élimination des polluants non organiques

La secrétaire d'État du Développement durable, Nezha El Ouafi, a étudié avec Naoko Ishi, présidente du Fonds pour l'environnement mondial, la possibilité de financement de la deuxième phase du projet qui porte sur l'élimination des polluants organiques persistants. La première phase, 2009-2014, a bénéficié d'un montant de 1,77 million de dollars.

Le Maroc négocie le financement du projet d'élimination des polluants non organiques
La secrétaire d’État du Développement durable, Nezha El Ouafi, à la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement. Ph. DR

Le Maroc a saisi l'occasion de la sixième Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE) de Libreville, en fin de semaine dernière, pour engager des discussions avec le Fonds pour l'environnement mondial (FEM). La secrétaire d’État du Développement durable, Nezha El Ouafi, a étudié avec Naoko Ishi, présidente et directrice générale du FEM, la possibilité de financement pour le Maroc de la deuxième phase du projet qui porte sur l'élimination des polluants organiques persistants. La première phase, 2009-2014, avait porté sur le renforcement du cadre réglementaire de gestion de ce type de polluants, l'amélioration de la gestion des sources polluantes et leur élimination écologiquement pour un montant de 1,77 million de dollars. Avec le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), il a été question de l’appui au Centre de compétence sur le changement climatique et la candidature du Maroc pour accueillir les bureaux sous régionaux du PNUE pour l’Afrique du Nord. La sixième Conférence ministérielle africaine sur l’environnement au Gabon a abouti à l'adoption de la «Déclaration de Libreville» sur l’investissement dans des solutions environnementales novatrices. Dans cette Déclaration, les responsables africains mettent l'accent sur l’économie verte créatrice d'emplois et la gestion raisonnée des ressources naturelles.

La Banque mondiale (BM) rappelle qu'au cours des dix dernières années l’Afrique a réalisé les taux de croissance économique parmi les plus élevés au monde. Pendant cette même période, les pays de l’Afrique subsaharienne ont continué à croître à un taux moyen supérieur à 5%. La croissance verte est compatible avec les priorités de l’Afrique qui «peut utiliser son déficit d’infrastructure pour réaliser directement des investissements plus écologiques, en utilisant des technologies respectueuses de l’environnement et les innovations qui sont actuellement disponibles (...) Les économies doivent s’adapter et devenir résilientes aux menaces climatiques, sinon les bénéfices de la croissance ne seront pas durables», avertit la BM. Selon une estimation du bureau Conseil McKinsey de 2010, un investissement global de 90 milliards de dollars dans l’efficacité énergétique des pays en développement pourrait permettre de faire des économies nettes de 600 milliards de dollars. 

Lisez nos e-Papers