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Le Parti socialiste joue son avenir à l'heure de la primaire

Discrédité auprès de l'électorat de gauche, menacé par deux électrons libres dans une campagne présidentielle dominée par la droite et l'extrême droite, le Parti socialiste français voit son pronostic vital engagé à l'heure de la primaire de dimanche.

Le Parti socialiste joue son avenir  à l'heure de la primaire
3,1 millions de téléspectateurs français ont regardé le troisième débat télévisé de la primaire à gauche. Ph. Reuters

Parmi les sept candidats à gauche, cinq ont été ministres du quinquennat de François Hollande. Si Manuel Valls, 54 ans, a dit sa «fierté» de l'action menée, ses concurrents critiquent le bilan du Président. À l'aile gauche du parti, l'ex-ministre de l'Éducation Benoît Hamon, 49 ans, semble mettre du baume au cœur des sympathisants, selon les derniers sondages. Benoît Hamon, qui prône un revenu universel d'existence, pourrait battre Manuel Valls le 29 janvier, tout comme l'ex-ministre de l'Économie Arnaud Montebourg, qui cherche à incarner «le retour de la gauche», selon les sondages actuels. Le quatrième homme, Vincent Peillon, tente de rattraper son retard et veut croire à «une surprise» dimanche.

La campagne voit une montée puissance de l'ex-ministre de l'Économie Emmanuel Macron, qui réunit les foules avec son projet «ni de droite ni de gauche», et du chef de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon. À moins de cent jours du scrutin (23 avril et 7 mai), de nombreux élus socialistes ont dit à demi-mot leur intérêt pour Emmanuel Macron. Certains proposent même que le vainqueur de la primaire rejoigne l'ex-ministre de 39 ans, accusé de trahison par les ténors du parti il y a encore peu. Fort d'avoir suscité en neuf mois 140.000 adhésions à son mouvement «En marche», Emmanuel Macron, qui se présente pour la première fois à un mandat électif, parie sur l'envie de renouveau des Français, se dit décidé à mener campagne en solo et assure ne pas vouloir devenir le candidat «d'un parti existant». 

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