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Présenter la richesse des neuf sites marocains inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco dans un seul livre. Tel est le défi que se sont lancé le ministère de la Culture et les éditions de La Croisée des chemins à travers un beau livre qu’ils viennent de publier «Patrimoine mondial de l’Unesco : les sites du Maroc». Cet ouvrage est dédié aux neuf sites du patrimoine culturel marocain. Il s’agit de la Médina de Fès (1981), la Médina de Marrakech (1985), Ksar Aït Ben Haddou (1987), la ville historique de Meknès (1996), le site archéologique de Volubilis (1997), la Médina de Tétouan (ancienne Tittawin, 1997), la Médina d’Essaouira (2001), la Cité portugaise de Mazagan d'El Jadida (2004) et Rabat, ville historique et capitale moderne, un patrimoine en partage (2012).
«Cette distinction internationale signifie que ces sites et ensembles urbains présentent un intérêt qui est reconnu au-delà de nos frontières et c’est pour l’Humanité entière que ce patrimoine culturel doit être préservé. L’immense satisfaction d’être ainsi distingué s’accompagne donc de l’obligation d’en assurer la conservation et la valorisation», souligne le ministre de la Culture, Mohamed Amine Sbihi. Dans la préface de cet opus, ce dernier parle aussi de ce chantier national majeur de préservation du patrimoine culturel auquel Sa Majesté le Roi Mohammed VI témoigne une sollicitude et un engagement constants qui ont permis le lancement et la réalisation de grands travaux de restauration et de rénovation. «Cet engagement royal a permis de placer la valorisation du patrimoine culturel marocain au cœur des politiques publiques afin d’en faire un levier de développement durable et de créer une réelle synergie entre les différents intervenants», poursuit-il.
Ainsi, selon le ministre de la Culture, si la responsabilité de préserver le patrimoine incombe naturellement au ministère de la Culture, il est indéniable qu’elle est également partagée et assumée par nombre d’institutions publiques et privées. «Le ministère de la Culture assure sa mission de sauvegarde à travers ses structures, nationales et régionales, tout particulièrement sa Direction du patrimoine culturel, et l’ensemble des responsables des sites inscrits, archéologues, architectes, urbanistes, inspecteurs et conservateurs, qui ont en charge la conservation et la valorisation de ces ensembles, leur suivi quotidien et le souci de leur protection sur le long terme», affirme-t-il. De son côté, l’archéologue, chef de la Division des musées, Mohamed Belatik, considère que le Royaume recèle un patrimoine culturel matériel riche et varié qui englobe, outre les monuments historiques et les sites archéologiques, les paysages culturels et naturels. «Les différents sites et monuments se répartissent sur l’ensemble du territoire national et concernent toutes les phases historiques. Modestes ou grandioses, méconnus ou célèbres, ruraux ou urbains, anciens ou récents, ils témoignent de la grandeur et de l’enracinement de notre civilisation dans le passé», indique-t-il.
