Le marché marocain des OPCI (Organismes de placement collectif immobilier) est prometteur. Les actifs gérés par ces organismes qui verront bientôt le jour au Maroc devraient se situer aux alentours de 15% de l’assiette foncière, soit 15 milliards de DH. C’est ce qui ressort de la conférence-débat dédiée aux acteurs de la communauté financière et de l’immobilier, organisée hier à Casablanca, sur le thème «OPCI, les Organismes de placement collectif immobilier».
Ce sujet est particulièrement d'actualité surtout que la législation spécifique à ce nouveau véhicule d’investissement récemment mis en place au Maroc devrait être actée dès l’entrée en vigueur de la loi de Finances 2017. «Nous travaillons de façon à ce que tout soit opérationnel au plus tard vers la fin du premier semestre de l’année en cours», a déclaré Mohamed Boussaïd, ministre de l’Économie et des finances. Initiée par Colliers International Maroc, société de conseil intégrée sur l’ensemble de la chaine de valeur de l’immobilier, adossée au groupe Colliers International, cette rencontre a permis aux participants d’échanger autour de l’impact des OPCI sur la dynamique du marché immobilier marocain, de tirer les enseignements de l’expérience française et de faire le point sur le cadre réglementaire et fiscal. D’ailleurs, la loi 70-14, présentée en 2014 et adoptée en 2016, définissant les modalités de création, gestion et fonctionnement des OPCI au Maroc, est considérée par le management de Colliers Internationaux comme facilitant les rapports des OPCI avec leurs écosystèmes.