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Le département de l’Agriculture planche sur un projet d’extension fonctionnelle et évolutive du système d’information du Registre national agricole (RNA). Il doit commanditer le 12 juin prochain une étude de ce projet. «Suite à la réalisation de l'opération de recensement agricole en 2016, la Direction de la stratégie et des statistiques entame la deuxième phase du registre national agricole par la consolidation des acquis de son système d'information. L’objectif est d’absorber la nouvelle vision de développement des statistiques dont l'un des piliers est la dématérialisation des processus de collecte de données», expliquent les services de Aziz Akhannouch. L’extension fonctionnelle et évolutive de la plateforme du registre intégrera donc cette vision et permettra l'utilisation du registre par les services du ministère. Concrètement, le processus devra aboutir à l’extension informatique des serveurs de l’application web de la plateforme, du serveur cartographique et des serveurs de base de données du registre avec l'assainissement et la restructuration de la base de données du RNA.
Rappelons que le RNA a pour objectif de «mieux» structurer le secteur agricole dans l'optique d'apporter un meilleur service aux agriculteurs. La création du registre est basée tout d'abord sur un recensement général de l’agriculture dont une première phase a démarré en 2016. La base de données ainsi créée permettra de disposer de la liste des agriculteurs et de leurs exploitations géolocalisées. Le département de l'Agriculture sera donc doté à travers cette plateforme d’un large éventail de données statistiques, d’une base de sondage et d'informations détaillées sur le secteur agricole et ses acteurs. «Agissant comme un véritable outil de gestion et d’analyse, le RNA permettra le pilotage et l’évaluation des politiques publiques agricoles et se positionne ainsi, en tant qu’accélérateur pour la modernisation de la petite et moyenne exploitation. Il dotera le département d'un dispositif garantissant un meilleur ciblage des actions à engager en particulier les opérations relatives au conseil agricole», détaille l’Agriculture.
