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Le secteur manufacturier japonais reste sur sa lancée. L'activité y a, en effet, accéléré en avril dernier, soutenue par une hausse des commandes à l'exportation, montre une enquête définitive publiée lundi, rapporte Reuters.
L'indice définitif PMI Markit/Nikkei des directeurs d'achat s'est ainsi établi, en données corrigées des variations saisonnières, à 52,7 le mois dernier contre 52,8 en version préliminaire et 52,4 en mars.
L'indice reste pour le huitième mois consécutif au-dessus de la barre des 50, qui témoigne d'une croissance de l'activité.
Les commandes à l'export ont progressé, avec un sous-indice des nouvelles commandes à 53,3, moins qu'en première lecture (53,9), mais plus que l'indice de 51,9 enregistré en mars, grâce à la demande sud-asiatique.
L'indice des prix à la production s'est établi en avril à 51,2, contre 50,1 en mars, signant un quatrième mois consécutif de hausse et atteignant un pic de près de deux ans et demi.
L'enquête signale en outre une accélération de la production par rapport à mars, bien qu'à un niveau légèrement inférieur aux premières projections.
Par ailleurs, cette tendance a commencé à se tracer depuis l’année dernière, se répercutant sur l’évolution globale de l’économie du pays. En effet, au cours du dernier trimestre de l’année 2016, l’économie japonaise a commencé à montrer des signes évidents de redressement. La tendance à l’amélioration progressive de la production industrielle a été signalée notamment en septembre 2016 par le ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie.
En décembre dernier, l'activité dans le secteur manufacturier s'est développée à son rythme le plus rapide depuis un an au Japon, avec la progression des nouvelles commandes, d'après l'indice Markit/Nikkei des directeurs d'achat (PMI).
Janvier a été encore meilleur, puisqu'il a connu sa plus forte croissance en près de trois ans, à la faveur notamment d'un bond des commandes à l'exportation.
De même, ce secteur a connu en février sa plus forte croissance en près de trois ans. Pour le sixième mois consécutif, cet indice restait au-dessus de la barre des 50.
La composante des nouvelles commandes à l'exportation a atteint un niveau sans précédent depuis décembre 2013, à 54,2 contre 53,1 en janvier.
Par contre, il a progressé en mars à un rythme légèrement inférieur au mois précédent, en raison notamment d'un ralentissement de la croissance des nouvelles commandes et de la production.
L'indice PMI Markit/Nikkei des directeurs d'achat «flash» s'est établi, en données corrigées des variations saisonnières, à 52,6.
