Le Sénégal et la Tunisie en quarts, l’Algérie à la trappe

Arrivée en grandes pompes et en tant que favorite pour le titre, la sélection algérienne quitte la CAN 2017 par la petite porte. Deux petits points et une piètre troisième place. Les Fennecs rentrent à Alger, la tête basse. Pis encore, au lendemain du match nul (2-2) face au Sénégal, synonyme d’élimination, le sélectionneur Georges Leekens a présenté sa démission et plonge à nouveau la sélection dans une phase de doute. Le Belge avait remplacé Rajevac en octobre dernier, lui-même limogé après une seule journée d’éliminatoires de la Coupe du monde. La frustration était manifeste lundi sur le visage du talentueux Ballon d’or africain de l’année 2016, Riyad Mahrez, l’un des seuls à avoir maintenu un bon niveau tout au long du premier tour. Il reste encore quelques mois aux responsables algériens pour trouver une sortie de crise et tenter de revenir dans la course au Mondial 2018. Un constat totalement différent de celui de la sélection tunisienne, qui n’a pas laissé de place au hasard. Les Aigles de Carthage ont claqué 4 buts face au Zibabwe, pour en finir avec le doute. Le duo Msakni-Khazri a remarquablement fait le boulot, puisqu’au bout d’une demi-heure, les hommes de Kasperczak menaient déjà par trois buts. Le sursaut d’orgueil des Zimbabwéens en deuxième période n’a pas suffi.

Deux quarts de finale sous le signe de la revanche

Le Sénégal, qui a aligné une formation largement remaniée, n’a jamais été dominé. En s’assurant de la première place du groupe B, les hommes d’Aliou Cisse ont l’occasion de se venger du Cameroun, lors des quarts de finale. En effet, la génération dorée du Sénégal avait perdu face à l’armada camerounaise en 2000 au Nigeria. Le sélectionneur des Lions en était alors le capitaine et tout le monde du côté de Dakar garde en tête les chaudes larmes de l’ancien joueur du PSG. Comme la CAN est un éternel recommencement, la Tunisie aura également l’opportunité de rendre la monnaie de sa pièce au Burkina Faso. Les deux formations s’étaient affrontées à ce même stade de la compétition en 1998. Sami Trabelsi avait alors manqué le penalty décisif pour la plus grande joie des habitants de Ouagadougou.