Le WAC sera bien au rendez-vous de la phase de groupe de la Ligue des champions. Demi-finaliste de cette prestigieuse compétition l’an dernier, le Wydad sera à nouveau le seul représentant du Maroc dans cette compétition après l’élimination du Fath union sport par Ahly Tripoli. Mais que ce fut dur ! Vainqueur au match aller (1-0) à Rabat, les Rouges, battu samedi (0-1) par les Gabonais, ont dû passer par la séance des tirs au but pour éliminer une accrocheuse équipe de CF Mounana. Le duel des gardiens de but a tourné à l’avantage de Zouheir Laâroubi qui a arrêté une tentative gabonaise offrant au Wydad une place en phase de poules de la Ligue des champions. Sur l’ensemble du match, le Wydad a souffert durant les 90 minutes de jeu.
Les hommes de Houcine Amouta avaient du mal à développer leur jeu, comme ils avaient l’habitude de le faire, en raison de l’état catastrophique de la pelouse et aussi à cause des décisions litigieuses de l’arbitre de touche qui a fait avorter quelques actions intéressantes du WAC. Et alors que l’on s’acheminait vers le score de (0-0), synonyme de qualification du WAC, CF Mounana a réussi à trouver le chemin des filets sur un coup franc (1-0), remettant les deux équipes à égalité (1-1) sur l’ensemble des deux matchs.
La séance des tirs au but a tourné en faveur du club marocain grâce à Zouheir Laâroubi qui a réussi à faire avorter une tentative de CF Mounana, offrant au WAC le billet pour la phase de groupe. Le capitaine des Rouges, Brahim Nakach, a assuré à la fin de la rencontre que le match a été difficile, tout en envoyant une pique à l’arbitre de touche : «On a beaucoup souffert des décisions de l’arbitre de touche qui levait à chaque fois le drapeau en notre défaveur. Même le but que nous avons encaissé sur coup de pied arrêté est dû à une faute d’appréciation de l’arbitre de touche. Normalement, il devait siffler la faute en notre faveur et non pas contre nous», a-t-il analysé dans des déclarations aux médias après la rencontre. En plus des erreurs d’arbitrage, le WAC a également souffert de l’état catastrophique de la pelouse : «On a joué dans un jardin et non pas sur une pelouse».