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L'écart se resserre en tête du classement

La cinquième étape du Rallye Maroc Classic a épargné aux concurrents les longues liaisons et s'est déroulée sur 250 km en boucle autour d’Ouarzazate, un périple qui a mené les équipages dans la région du Draâ-Tafilelt et qui a proposé trois spéciales : Tizi N'Bachkoum (10,78 km), Bouazzer (14,90 km) et Tizi N'Tinifift (15,16 km). L'équipage n° 5 (Ghistelinck/Lieven) est toujours en tête du classement, tandis que les Belges Courtens et les Français Arlaud se disputent la seconde marche.

L'écart se resserre en tête du classement
Osho photographe

Après l'étape marathon de mercredi, les concurrents avaient bien mérité une journée moins chargée. C'est donc sur une boucle de 250 km autour d'Ouazrarate que s'est déroulée cette cinquième étape du Rallye Maroc Classic, qui a démarré avec la dernière spéciale de la veille, le Tizi N'bachkoum, mais cette fois-ci en chemin inverse (10,78 km). Un exercice qui a vu l'équipage Jean Maurice et Caroline Scharf (Ford Mustang) décrocher leur première victoire de la 24e édition en plus de remporter la cinquième étape avec 7,5 points de pénalité. Arrivés dans la région du Draâ-Tafilelt, les bolides de collection ont emprunté la route reliant Tazenakht à Agdz, où a eu lieu la deuxième épreuve de régularité routière (ERR) de la journée près de la mine de Bouazzer (14,90 km), le plus grand gisement de Cobalt au Maroc. Suivant les traces du couple Scharf, l'équipage n° 10 composé de Bernard Siau et Luc Fauquette (Belgique, Mercedes 280 SE) a signé son premier succès sur ce test.

Après avoir admiré la splendeur des sommets «Kissane» et Tifernine, le convoi de la Route du Coeur a atteint la zone de la troisième ERR, au col de Tizi n'Tinifift (1.660 m). Les Belges Damien et Émilie Courtens (Porsche 911 Carrera) terminaient ainsi la journée en beauté en remportant cette épreuve, rétrécissant du même coup l'écart les séparant de leurs compatriotes Carlos Ghistelink et David Lieven au classement général. Ces derniers ne comptent que 7 points d'avance sur les Courtens, tandis que les Français Jean-Michel et Marie-Françoise Arlaud complètent le podium. Vendredi, le Rallye Maroc Classic devait mettre le cap sur Marrakech en passant par le fameux Tizi N'Tichka et ses 2.260 m d'altitude. 


La 24e édition accueille un nouveau bijou américain

Privé de sa Mercedes 190 SL qui l'a lâché dès la deuxième étape à Essaouira, Jalil Nekmouche (équipage n° 11) a enfin laissé de côté la voiture de courtoisie et a disputé la cinquième étape au volant d'une sublime Ford Mustang 1967, qui a été livrée directement à Ouarzazate. Dernier au classement général, l'ancien président de la FRMSA pourra au moins terminer le Rallye avec panache cette année. 


Questions à Jean-Michel et Marie-Françoise Arlaud, équipage n° 6 à bord de Citröen DS 21 1966

«Une course bien organisée et plus sportive que ses semblables»

Vous êtes des habitués du Rallye, quel est le secret de cet attachement ?
C'est notre septième participation au Rallye Maroc Classic cette année. Nous avions disputé quatre éditions à l'époque de l'ancien organisateur, Jean-François Ragès, et nous avons ensuite tenté le coup avec Cyril Neveu lorsqu'il a repris le flambeau. Nous avons été convaincus et nous en sommes donc à notre troisième rallye avec Neveu. C'est une course bien organisée, un peu plus sportive et plus dynamique que d'autres événements semblables, et puis on adore le Maroc qui est un pays magnifique.

Vous êtes actuellement troisièmes au classement général...
Nous sommes très contents de notre performance cette année, nous sommes deuxièmes et toujours en lice pour une éventuelle consécration. L'année dernière, nous avions terminé dixièmes à cause de certains problèmes et celle d'avant quatrièmes. On espère qu'on aura autant de réussite jusqu'à la fin du Rallye.

De quelle année date votre DS ?
C'est une DS 21 de 1966, nous avons longtemps cherché ce modèle, car c'est à partir de cette année que ces Citröen ont commencé à faire des rallyes. C'est d'ailleurs une DS 21 qui avait remporté l'édition 1966 du Rallye Monte-Carlo. Nous avons donc réussi à l'acheter entièrement remaniée à la façon de celles qui disputaient les rallyes d'époque, c'est-à-dire avec un châssis renforcé, des sièges baquets et plusieurs autres options qui ont fait la réputation de ce modèle autrefois. Le moteur a également été renforcé et développe 130 chevaux à présent. C'est une voiture avec un bon rapport poids/puissance.

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