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Face au mutisme de Saïd Hasbane, qui a refusé de réagir à la lettre des adhérents ayant proposé la date du 6 septembre pour la tenue de l’assemblée générale extraordinaire (au lieu du 4 août), les «putschistes» du Raja comptent désormais agir sans l’aval du bureau dirigeant du club. Lors d’une réunion tenue lundi soir à Casablanca, la commission des adhérents chargée de préparer l’AG du RCA a décidé de maintenir la date du 6 septembre pour l’élection d’un nouveau président et a ouvert les candidatures au poste de président, selon le système de scrutin de liste. Les candidats désirant postuler pouvaient ainsi déposer leurs demandes depuis mardi 15 août.
Pour rappel, la réunion ayant eu lieu le 3 août sur proposition du président de la FRMF et sous la présidence de Mohamed Aouzal avait émis plusieurs recommandations au président du Raja, à savoir la tenue d’une AG ordinaire devant se transformer en assemblée générale élective le 6 septembre au lieu du 19 septembre (date communiquée par le site officiel), l’envoi des convocations pour l’AG afin de permettre aux candidats de se manifester et l’annulation des radiations de certains adhérents ou de la suspension de leur adhésion (le cas de Mohamed Boudrika et Rachid Boussairi). Saïd Hasbane s’est abstenu de réagir à ces requêtes, même si la réunion des adhérents s’était déroulée sur proposition du président de la FRMF. S’il décidait de camper sur sa position, le Raja devrait être entraîné dans une situation similaire à celle du KAC de Kénitra et du MAS, deux clubs dont les adhérents ont voté pour un nouveau président et qui se sont retrouvés avec des luttes intestines entre deux bureaux. La balle est donc dans le camp de Hasbane, qui avait assuré être disposé à quitter son poste si un candidat sérieux et capable de résorber la crise venait à se présenter.
