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Le président du Raja de Casablanca se retrouve, plus que jamais, sur un fauteuil éjectable. À l’issue de la réunion du 3 janvier, qui a réuni 51 adhérents du club dans l’un des palaces de la métropole, 48 membres avaient voté pour l’éviction de Saïd Hasbane, alors que 3 adhérents seulement se sont abstenus. Ce «conclave» avait alors désigné une commission de trois personnes, chargée de saisir par écrit la Fédération royale marocaine et le président et son bureau dirigeant pour convoquer une assemblée générale extraordinaire (AGE).
Selon les sources du «Matin» au sein du collège d’adhérents, cette démarche devrait avoir lieu ce lundi. En effet, les adhérents du club, qui devaient réunir les signatures de 15 autres membres pour atteindre les deux tiers requis pour la tenue d’une AGE, ont décidé de passer à l’acte aujourd’hui. Une procédure qui devrait pousser encore plus Hasbane vers la sortie, sachant que les anciens présidents et «sages» de la forteresse verte, qui avaient manqué la réunion du 3 janvier, auraient expressément réclamé le départ du président en question. Même au sein du complexe El Oasis de Casablanca, la tension commence à monter, avec notamment la démission du secrétaire général du Raja, Mustapha El Hannaoui, qui a confirmé l’information au «Matin» :
«J’ai préféré me retirer après avoir longtemps rechigné à présenter cette démission. Je m’abstiens de dévoiler les raisons de cette action, du moins pas dans l’immédiat». Un départ qui vient discréditer davantage Saïd Hasbane, sachant que Mustapha El Hannaoui était l’un des hommes de confiance du président et un membre de sa liste présentée lors de la dernière AGO pour succéder à Mohammed Boudrika.
