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Les Adouls convoitent le marché de la banque participative

Le marché de la banque participative fait saliver les Adouls. Leur Ordre national a organisé, samedi à Rabat, une conférence qui vise à promouvoir la prise de conscience juridique autour de ce nouveau créneau, mais surtout à en profiter.

Les Adouls convoitent le marché  de la banque participative
Les Adouls se proposent d’adapter la banque participative aux besoins des citoyens. Ph. MAP

Les Adouls se positionnent sur le créneau de la banque participative. Leur Ordre national a organisé, samedi à Rabat, une conférence sur le thème «Les actes adoulaires dans les banques participatives au Maroc : les finalités de la Chariâ selon le rite Malikite». Objectif : entamer une nouvelle ère dans l'histoire de ce métier, tout en adaptant cette nouvelle activité bancaire aux besoins des citoyens, a indiqué le président de l'Ordre national des Adouls, Mohamed Sassioui, cité par la MAP, notant que l'élaboration des contrats relève des compétences des Adouls, «qui ont accumulé une expérience importante en la matière».

Cette conférence vise également, selon l’Ordre, à promouvoir et à développer la prise de conscience juridique autour de cette question, de présenter l’approche adoptée par les banques participatives au Maroc et d'expliquer leurs mécanismes d'action pour les simplifier et les rapprocher des citoyens.
Mohamed Sassioui estime que le lancement des banques participatives au Maroc est en mesure de résoudre plusieurs problématiques liées, notamment, à la demande et au remboursement des crédits. Le wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, a relevé, quant à lui, dans une allocution lue en son nom par Lahcen Ben Halima, directeur de la supervision bancaire à Bank Al-Maghrib, que l’intégration des banques participatives dans le système bancaire marocain est le résultat d’un long processus entamé depuis plusieurs années. Il a considéré que l’introduction de ces banques au Maroc a été faite dans le respect total du cadre juridique, social et culturel du Royaume.

Pour le secrétaire général de l’Association des professionnels de la finance participative, Yassine El Mahdi, la finance participative trouve son fondement dans la jurisprudence qui définit les règles à adopter, notant que la réussite de cette expérience est liée à l'adoption d'une politique de marketing efficiente, la qualité des services et la transparence, outre le cadre fiscal adéquat.

En marge de cette rencontre, une convention de coopération et de partenariat a été signée entre l’ordre national des Adouls et le Centre marocain de la finance participative. Cette convention vise à promouvoir la finance participative au Maroc et faciliter l’échange d’informations, de documents et d’expertises. 

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