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Les arriérés sur le gaz butane et le sucre dépassent les 2,1 milliards de DH

Les arriérés de la Caisse de compensation s’élèvent à plus de 2,12 milliards de DH, dont 1,15 milliard dus aux opérateurs du gaz butane et 970 millions aux sociétés opérant dans le secteur sucrier. Ces montants ont été comptabilisés selon les dossiers reçus par la Caisse à fin décembre dernier.

Les arriérés sur le gaz butane et le sucre dépassent les 2,1 milliards de DH

À fin décembre 2016, les arriérés de la Caisse de compensation ont atteint plus de 2,12 milliards de DH. Les créances dues aux opérateurs du gaz butane s’élèvent à 1,15 milliard. Ces dossiers concernent un reliquat de la subvention pour le mois de septembre 2016 et les subventions relatives aux mois d’octobre et novembre derniers. En ce qui concerne les créances non encore payées aux sociétés opérant dans le secteur sucrier, elles sont montées à 970 millions de DH, représentant une partie de la subvention de la consommation partielle au titre du mois d’août ainsi que la totalité de la subvention des mois de septembre à novembre 2016. C’est ce que souligne le top management de la Caisse de compensation dans son dernier rapport d’activité qui met en lumière les principaux indicateurs financiers de la subvention, ainsi que leur évolution.

La Caisse de compensation indique, en outre, que le paiement de la subvention (dossiers réglés) relative aux deux produits subventionnés s’est élevé, à la fin de l’année, à plus de 9,03 milliards de DH, dont 5,93 milliards pour le gaz butane et 3,1 milliards pour le sucre. Par ailleurs, dans son dernier rapport d’activité, la Caisse a publié les chiffres relatifs à l’évolution de la charge de compensation au titre des onze mois de l’année 2016 comparée à la même période de 2015, telle qu’elle a été arrêtée au 31 décembre dernier. Selon ce document, la charge de compensation a connu une régression de 10% à 9,654 milliards de DH. Cette importante baisse «est due essentiellement à l’effet conjugué de la modification du périmètre des produits subventionnés et de la baisse des prix du gaz butane à l’échelle internationale», selon l'institution.

Rappelons que la Caisse de compensation ne subventionne aujourd'hui que le gaz butane (la mise à la consommation et le frais de transport) et le sucre. La charge de compensation relative au gaz butane a chuté de 20% à 6,318 milliards de DH. Selon les responsables de la Caisse, cette évolution résulte d’un effet conjugué d’une augmentation de la consommation de 5% et d’une baisse des prix de subvention unitaires de 20%, due à la diminution des prix du gaz butane à l’échelle internationale. Notons que la multiplicité des marchés régionaux des gaz de pétrole liquéfiés (GPL) ne permet pas d’avoir un prix de référence mondial du GPL comme c'est le cas pour le pétrole. Toutefois, le cours mondial des GPL suit le même trend que le cours du Brent. La moyenne du cours du baril situe autour de 42 dollars en 2016, contre plus de 69 dollars en 2015.

Pour ce qui est de la compensation du sucre consommé et importé, la charge de compensation a atteint 3,336 milliards de DH, en augmentation de 5%. Cet alourdissement de la facture est principalement dû au sucre importé. En effet, si la charge relative au sucre local affiche une baisse, en glissement annuel de 1% à 3,11 milliards de DH, la valeur de la subvention des importations a atteint une charge de 225 millions de DH, contre une recette en faveur de la Caisse de compensation de 230 millions de DH, à fin novembre 2015. Le sucre brut importé a subi l’impact de la hausse des prix à l’échelle internationale, la moyenne des cours du sucre brut ressort à 417,88 dollars/tonne pour l’année 2016, contre 364,96 dollars l’année précédente, soit une augmentation de 14,5%. À noter enfin que la dotation pour la compensation a été fixée à 14,65 milliards de DH pour cette année et que le gouvernement a retenu un cours du baril de 55 dollars pour l'établissement de la loi de Finances 2017. 

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