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Le programme «Ford Grants» renouvelle son appel à candidatures aux porteurs de projets à but non lucratif traitant de l’éducation environnementale, la protection de l’environnement et l’ingénierie de la conservation afin de bénéficier d'une subvention. Les candidatures pour la prochaine édition du concours «Ford Grants» sont ouvertes jusqu’au 31 juillet 2017. Un communiqué indique que depuis son lancement dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), le programme «Ford Grants» a déjà soutenu pas moins de 200 projets pour un budget global de 1,61 million de dollars. Les candidats intéressés peuvent télécharger le formulaire disponible sur le lien : «https://www.me.ford.com/content/dam/Ford/website-assets/mea/sa/about/environmental-grants/ford-grants-application-en.pdf» et l'envoyer par courrier électronique à l’adresse suivante : «[email protected]». Lors de la précédente édition, un ingénieur agronome marocain, Abderrahmane Ait Hamou, s’est vu octroyer une subvention de 15.000 dollars afin de réussir son projet de lutte contre la raréfaction des abeilles au Maroc. «Grâce à la subvention, nous avons réussi à installer un grand nombre de ruches biologiques», explique Abderrahmane Ait Hamou, cité dans le communiqué. Selon lui, la transformation des ruchers traditionnels, dont la production reste jusqu’ici aléatoire, vers un modèle biologique innovateur, augmentera considérablement les chances de survie des abeilles mellifères locales. «L'ingénieur a recréé l’habitat des abeilles en leur procurant des conditions idéales favorisant, par exemple, la réduction des perturbations possibles lors de l'inspection des ruchers», poursuit le communiqué.
La raréfaction des abeilles n'est pas propre au Maroc, mais touche l'apiculture mondiale. Le premier responsable de ce déclin semble être la réduction de la biodiversité végétale indispensable à la vie des abeilles. La FAO (agence des Nations unies pour l’alimentation et l'agriculture) estime que la monoculture, les pesticides et la hausse des températures due au changement climatique posent un problème pour les populations d’abeilles. «Les pratiques recommandées comprennent le maintien des zones d’habitat en conditions naturelles, la réduction de l'utilisation de pesticides et la plantation de cultures attrayantes», recommande la FAO. Les abeilles domestiques et sauvages ainsi que les autres pollinisateurs, qui permettent d'assurer la reproduction de 70 à 80% des plantes à fleurs, sont essentiels pour l'alimentation humaine.
