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Une belle expérience intitulée «Les Casbahs du Maroc : fascination et beauté de l’histoire», qui a abouti à la réalisation d’un site, d’une exposition et l’édition d’un livre en trois langues (en arabe, amazigh et français). «L’idée d’accomplir ce projet est née de mes nombreux voyages dans tout le Maroc où j’ai découvert ces lieux idylliques qui ont un rapport avec notre histoire et notre civilisation. Mais il faut dire que c’est la Casbah de Chefchaouen qui a déclenché ce parcours. Alors, j’ai décidé d’entamer ce projet en faisant une étude générale et en la présentant au fonds de soutien à la création culturelle et artistique du ministère de la Culture. Quand j’ai eu une réponse affirmative, mon choix s’est porté sur huit Casbahs qui se trouvent dans différentes régions du Royaume. Et ce pour ne pas me focaliser sur une seule région au détriment des autres.
Ce qui m’a valu quinze jours de tournée, parcourant ces diverses régions du Nord au Sud et de l’Ouest à l’Est», souligne l’artiste photographe Hamza Mehimdate.
Ainsi, huit Casbahs ont fait partie de cette première tranche qui a remporté énormément de succès auprès du large public de Rabat. Il s’agit des Casbahs d’Aït Ben Haddou, des Oudaïas, de Taourirt, de Mehdia, de Boulaouane, de Souiria-qedima, de Tadla et d’Amergo, à travers lesquelles le visiteur de l’exposition peut déambuler dans la magie des lieux et leur architecture qui racontent tout un héritage ancestral. Dans le catalogue offert à la Bibliothèque nationale, chacune des Casbahs présentées a bénéficié d’une belle présentation pour faire découvrir au public sa situation géographique, un aperçu de son histoire et une description sommaire. Ceci sans parler de l’ouvrage où une recherche plus approfondie a été menée par des spécialistes en la matière, notamment Aboulkacem Chabri (chercheur en sciences de l’archéologie et du patrimoine, cadre au ministère de la Culture et directeur du Centre d'études et de recherches sur le patrimoine maroco-lusitanien), qui a écrit la préface du livre, et Fadoua Nekkal (docteur en géosciences appliquées et archéologie et cadre au ministère de la Culture), qui s’est acquittée du contenu scientifique, et ce en compagnie de traducteurs et de tout un staff technique et artistique.
«Vu le succès de la première tranche, j’ai l’intention de réaliser d’autres étapes, parce que j’ai constaté, après d’intenses recherches, que nous avons environ dans les mille Casbahs dans toutes les régions du Maroc, qui méritent d’être revisitées pour les faire découvrir au large public. C’est un travail qui me tient tant à cœur», renchérit Hamza Mehimdate, ce lauréat de l’Institut spécialisé des technologies appliquées à Rabat dont le dévouement pour sa passion, la photographie, commence à donner ses fruits. Après moult expositions et publications dans des journaux et des magazines, Hamza désire se concentrer sur ses propres projets qu’il estime réaliser pour laisser son empreinte dans l’histoire de la photographie au Maroc.
