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Les enjeux d’ordre environnemental à la loupe

La deuxième édition du colloque national SolMaroc a eu lieu, les 2 et 3 mars à Marrakech, autour du thème «La résilience des infrastructures face aux changements climatiques».

Les enjeux d’ordre environnemental à la loupe
Le Royaume dispose de plus de 140 grands barrages, de 13 ouvrages hydrauliques de transfert des eaux et de plus d’une centaine de petits barrages et de lacs collinaires.

Initiée par le magazine «Énergie/mines et carrières», en partenariat avec les départements en charge de l’Eau et de l’Environnement, le Comité marocain des barrages et la Direction des aménagements hydrauliques, la deuxième édition de SolMaroc a réuni, entre autres, opérateurs, bureaux d’études, chercheurs et décideurs.
Introduisant ce conclave, les organisateurs ont souligné l’importance de cette manifestation et plus particulièrement de la thématique qui s’ouvre sur un questionnement peu catégorique dans des domaines aussi divers que les barrages, les routes, les ports, les chemins de fer et les infrastructures urbaines.

Le choix de ce thème a été dicté par le fait que le Maroc fait face à d’innombrables phénomènes qui pourraient menacer les écosystèmes, tels les inondations, la sécheresse et les séismes, ont-ils indiqué. Ce colloque était également l’occasion de prendre connaissance des mécanismes adoptés par les différentes administrations dans l’optique de gérer ces risques et menaces et aussi des plans d’urgence mis sur pied.

Dans une allocution lue en son nom par le directeur des aménagements hydrauliques, Khalid El-Ghomari, la ministre déléguée chargée de l’Eau, Charafat Afilal, a souligné l’apport conséquent que pourrait apporter une telle rencontre à la sensibilisation aux enjeux d’ordre environnemental lors de l’élaboration des solutions d’aménagement. Cet apport pourrait également être perceptible dans la promotion des techniques innovantes liées à l’objectif «2 °C» adopté par la communauté internationale lors de la COP 22, ainsi que dans le soutien de la prise en compte du critère environnemental dans la passation des commandes publiques et des contrats de partenariat public-privé. «Le Maroc, de par sa position géographique, est très vulnérable aux changements climatiques et près de 500 sites exposés aux risques d’inondations ont été recensés», a-t-elle fait observer.

La ministre a, en outre, indiqué que le Maroc a toujours œuvré, aux côtés de la communauté internationale, pour l’adoption et la promotion des différentes actions d’atténuation et de résilience aux changements climatiques. En guise de conclusion, elle a fait remarquer que les actions menées par le Maroc dans le domaine de l’eau ont été rendues possibles grâce aux réformes globales entreprises depuis plusieurs années et qui se sont appuyées sur un savoir-faire en matière d’aménagement du territoire et de développement de l’infrastructure nationale.

Khalid El-Ghomari a, par la suite, présenté un exposé sur la politique et les bienfaits des barrages au Maroc. Dans ce contexte, il a rappelé que feu S.M. Hassan II avait donné en 1967 une nouvelle impulsion à la politique des barrages pour l’irrigation d’un million d’hectares à l’horizon 2000 et que cette politique clairvoyante a été poursuivie par S.M. le Roi Mohammed VI avec la réalisation de 2 à 3 grands barrages par an. Grâce à cette politique, le Royaume dispose aujourd’hui de plus de 140 grands barrages avec une capacité globale de 17,6 milliards de m3, de 13 ouvrages hydrauliques de transfert des eaux et de plus d’une centaine de petits barrages et de lacs collinaires.

La réalisation avance à un rythme de 2 à 3 grands barrages et une dizaine de petits barrages par an, a-t-il ajouté, faisant savoir que 14 grands et 20 petits barrages sont en cours de réalisation. 

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