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Les expériences calligraphiques du monde à l’honneur

Le Symposium international d’art contemporain revient dans sa sixième édition avec une exposition exceptionnelle prenant pour thématique de la calligraphie, comme art pour faire apprécier et susciter le débat entre spécialistes et artistes d’ici et d’ailleurs. Des œuvres d’artistes du pays hôte, mais aussi du Japon, de la Chine et de l’Orient arabe, réalisées au cours de l’atelier mis en place du 12 au 21 mai, sont offertes à voir jusqu’au 20 septembre 2017.

Les expériences calligraphiques du monde  à l’honneur

Initié par la Fondation Maison d’art contemporain d'Asilah (MACA) et l’Association pour l’art et la culture avec le soutien du ministère de la Culture et de la communication, ce sixième Symposium autour de la thématique de la calligraphie contemporaine dans le monde, en plumes multilingues (arabe, latin, asiatique) se voulait une rencontre entre plusieurs tendances artistiques en calligraphie. On peut y rencontrer la calligraphie traditionnelle, décorative, lyrique et abstraite. «Les travaux accrochés sont le fruit des ateliers menés tout au long du Symposium où il y a eu un véritable échange entre calligraphes de divers continents où cet art a pris une grande dimension culturelle. C’est la première fois qu'un atelier réunissant des artistes du Japon, de la Chine, de l’Orient arabe et du Maroc a lieu et remporte un grand succès, puisque l’échange ne s’est pas effectué seulement au niveau des débats, mais aussi à travers l’intervention de certains artistes sur les travaux d’autres calligraphes. C’est d’ailleurs l’objectif de cet événement, dont nous sommes très satisfaits du succès. Car il a permis à des artistes de différents pays et de plusieurs horizons de se rencontrer, de partager et de travailler ensemble», souligne Ahlam Lemseffer, présidente de MACA.

Et d’ajouter que ce Symposium a permis aux participants d’échanger et de s’exprimer sur leurs expériences respectives. «Ce fut un débat très fructueux qui a mis en relief la richesse et la diversité en termes de calligraphie dans le monde. Le vernissage a aussi été une occasion pour l’artiste japonais Maaya Wakasugi de faire une démonstration devant toute l’assistance. Une autre recherche très intéressante fut, également, dévoilée par la poétesse Touria Majdouline qui allie calligraphie et poésie. On découvre, dans son travail, des poèmes écrits en calligraphie. Une expérience ingénieuse qui met en valeur la forme et le fond du poème», précise Ahlam Lemseffer. C’est un programme des plus riches qui a été mis sur pied par les organisateurs pour faire de cette prestation un événement de taille pour tous les participants. Ainsi, en plus des activités de création, des débats, des soirées poétiques et musicales, des visites touristiques et des rencontres avec le public ont été prévus tout au long de cette manifestation calligraphique ayant élu domicile à la Maison de l’art contemporain Briech. Sur les cimaises de celle-ci, on trouve des calligraphies contemporaines remarquables de Abbas Yousif de Bahreïn, Haiyun Bao de Chine, Ahmed Ben Ismaïl, Noureddine Chater, Ahlam, Ahmed Jaride et Noureddine Daifallah du Maroc, Elahe Khatami et Azra Aghighi Bakhshayeshi d’Iran, Pandora Apostoloska Sazdovska de la Macédoine, Ali Riza Ozcan de Turquie et Maaya Wakasugi du Japon. 

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