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Quatre heures après l'ouverture des bureaux de vote, la participation s'élevait à 28,54%, l'un des plus hauts niveaux depuis 40 ans. Onze candidats étaient en lice pour ce premier tour dont les résultats restent imprévisibles, eu égard à l'écart resserré, selon les sondages, entre les quatre favoris de ce scrutin.
Les candidats se divisent ainsi en deux catégories. La première est constituée de candidats ancrés par les sondages comme sérieux prétendants au second tour, à savoir le leader du mouvement «En Marche !» et ancien ministre de l'Économie Emmanuel Macron, la présidente du Front national Marine Le Pen, le candidat de la droite François Fillon et le chef de file de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, suivis du candidat socialiste Benoît Hamon.
La deuxième catégorie est composée de candidatures dites de «témoignage» qui visent davantage à marquer l'opinion publique qu'à la course aux sièges : à savoir le candidat de «Debout la République» Nicolas Dupont-Aignan, le candidat de la formation d’extrême gauche le Nouveau Parti anti-capitaliste (NPA), Philippe Poutou, le fondateur de l'Union populaire républicaine François Asselineau, la militante du parti trotskyste «Lutte ouvrière» Nathalie Arthaud, le député centriste Jean Lassalle et le leader du parti «Solidarité et Progrès» Jacques Cheminade. Les derniers bureaux de vote devaient être fermés à 18 h GMT et les deux candidats ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages au premier tour se présenteront au second tour, prévu le 7 mai prochain. À noter que le scrutin a lieu le samedi le samedi 22 avril 2017 pour le premier tour et le samedi 6 mai 2017 pour le second tour, dans les bureaux de vote situés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Polynésie française et dans les ambassades et postes consulaires situés sur le continent américain, y compris Hawaï pour le territoire des États-Unis d’Amérique. Le Président de la République est ainsi élu, lors d'un scrutin uninominal majoritaire à deux tours, pour un mandat de 5 ans renouvelables. Dans le contexte de menace terroriste qui plane sur la France, plus de 50.000 policiers, gendarmes et militaires sont déployés pour assurer la sécurité de l'élection, notamment dans les 67.000 lieux de vote. À rappeler que le président sortant François Hollande avait renoncé à briguer un second mandat lors de cette élection présidentielle.
