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Les Lions de l’Atlas prêts pour une grande bataille

Hervé Renard a remobilisé ses joueurs après la défaite de lundi face à la RD Congo. Le technicien français a su trouver les mots justes pour remettre au travail ses joueurs, après une défaite amère. De son côté, Fouzi Lekjaa, président de la Fédération, qui séjourne dans le même hôtel que l'équipe nationale, a tenu un discours digne d’un meneur d’hommes. L’opération commando face au Togo a bien commencé. Les joueurs sont déterminés à se battre sur le terrain jusqu’à la dernière minute avec comme objectif la victoire et rien que la victoire.

Les Lions de l’Atlas prêts pour une grande bataille

À match exceptionnel, mesures exceptionnelles. Hervé Renard et Fouzi Lekjaâ sont passés à la vitesse supérieure pour remobiliser les Lions de l’Atlas après leur défaite face à la RD Congo. Convaincu que rien n’est encore perdu, le technicien français est allé même jusqu’à saluer la prestation de ses joueurs, malgré la défaite. Il les a exhortés à se concentrer sur le second match face au Togo et à se montrer très efficaces face au but. Fouzi Lekjaâ, qui séjourne dans le même hôtel que l’équipe nationale, a demandé aux joueurs d’oublier le premier match et de se projeter déjà dans le second, prévu aujourd’hui à 19 h face au Togo.
Le patron du football national a demandé aux joueurs de fournir plus d’efforts sur le terrain afin de remporter le match face aux Epérviers.

À en croire Youssef El Arabi, lors de la conférence de presse tenue jeudi dans la matinée, les mots du président de la Fédération et ceux d’Hervé Renard ont fait mouche. «On a la confiance du coach et du président de la Fédération. On va jouer une finale demain (Ndlr aujourd’hui) contre le Togo. On est déterminé. Si on met le même engagement que celui que nous avons montré lors du premier match et qu’on arrive à marquer un but très tôt, on gagnera ce match.

On connaît bien l’équipe du Togo. Notre coach connaît également celui du Togo, puisqu’ils sont amis. On va essayer de mettre un système en place. Le plus important est de marquer rapidement et surtout de rester costaud jusqu’à la fin». Même détermination chez le reste du groupe. «Nous n'avons plus le choix», ont entonné en chœur les joueurs de l'équipe nationale, mercredi après-midi à Bitam. L'objectif est de remporter les trois points pour continuer à espérer. Un autre résultat condamnerait les Lions de l’Atlas à quitter prématurément la compétition.

Renard range ses sentiments au placard
La rencontre Maroc-Togo est aussi une confrontation entre Claude Leroy et Hervé Renard. Autrement dit, un match entre le maître et son élève, puisque le dernier a travaillé sous les ordres du premier en 2008 au Ghana. Pour Renard, il n’y aura pas de sentiment au moment d’affronter Claude Leroy : «C’est un match comme tous les autres, il n’y a pas de cadeau à se faire. Il faut ranger ses sentiments dans un placard. Le plus important, c’est le Maroc.
Le plus important est de se qualifier. Il n'y a pas de place pour les sentiments et pour ma relation avec Claude Leroy», a-t-il indiqué. Et de poursuivre : «Les joueurs sont tous déterminés à offrir la victoire au Maroc». Les Lions de l’Atlas sont plus que jamais soudés, malgré la défaite. «Je pense qu'il n'y a pas eu une telle bonne ambiance en équipe nationale depuis bien longtemps», a reconnu Omar El Kaddouri.

Une bonne ambiance dans le groupe
«Tout de suite après le premier match, nous nous sommes remis au travail pour être fin prêts pour le match du Togo. C'est ma première CAN personnellement et j'apprends beaucoup des joueurs plus expérimentés, comme Mehdi Benatia et M’Barek Boussoufa», a-t-il assuré. Même son de cloche de la part de Youssef Aït Bennasser.

«C'est une grande fierté pour moi de pouvoir représenter mon pays dans une CAN, a réagi le milieu de terrain de Nancy. Je peux compter sur l'aide de mes coéquipiers les plus anciens, mais aussi sur un soutien de poids, qui est celui de Youssef Hadji, qui me contacte régulièrement pour prendre de mes nouvelles.»
Les joueurs peuvent également compter sur le soutien indéfectible de tous les Marocains au Gabon. Des supporters qui ont parcouru les 75 km qui séparent Oyem de Bitam, avec pour seul objectif d'encourager les troupes, à coups de tambour et de chants de l'hymne national, en passant par les représentants de la presse, le président de la FRMF, sans oublier les Gabonais, qui ne cessent de nous répéter «Allez le Maroc !» Même les supporters congolais, qui étaient contents de leur victoire étriquée, ont juré d'encourager les Lions de l’Atlas face au Togo. Un soutien de courtoisie, parfois sincère et généralement avec l'idée que le Maroc en battant le Togo et faciliterait la tâche aux Léopards. Quoi qu'il en soit, l'objectif est de remporter les trois points de la victoire coûte que coûte.

Déclarations :

Youssef El Arabi, attaquant des Lions de l’Atlas
«On jouera une finale face au Togo»
«On est déçus, car on avait bien entamé le match. Je suis rentré pour apporter un plus, mais on n'a pas pu marquer. On est tous motivés pour inverser la tendance et relever le défi. Que ce soit moi ou un autre, l'important est de marquer et de gagner. On a bien travaillé durant ces trois jours et le groupe est conscient de l'importance du match face au Togo. Ce sera une finale face au Togo. On connaît très bien cette équipe, à travers l'entraîneur. Pour notre part, on essayera de marquer le plus rapidement possible.»

Hervé Renard, sélectionneur national
«Il faut être tueur.»
«Je ne pense pas qu’il y aura une grande révolution. En football, la chose la plus difficile est de dissocier le contenu du résultat. Sur le contenu face à la RD Congo, je pense qu’il est presque parfait. En termes de résultat, il faut être tueur. Je pense que cette efficacité peut venir avec la confiance. Je crois que le plus gros des soucis est d’avoir plus confiance en nous. Je pense que tout le monde a été très déçu du résultat. On a tiré 17 fois au but et on a centré 45 fois, mais on n’a pas marqué. Il faut persister sur cette voie et être tueur. Mon message a surpris les joueurs quand je leur ai dit que j'étais fier d'eux, de ne jamais baisser les bras et d'avoir la force mentale pour atteindre notre objectif. Quels que soient les obstacles qui se mettent en travers de notre chemin, nous devons garder le cap.»

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